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#101 : Hors-circuit

Michael Westen cherche les responsables de sa Burn Notice

Alors qu'il est en mission au Nigeria, l'agent secret Michael Westen reçoit une "burn notice". Il est désormais sur liste noire et n'a plus aucun soutien de l'agence qui l'emploie. Il réussit à rentrer aux États-Unis et se réveille dans un motel de sa ville natale, Miami. Sans emploi, sans CV, ses comptes bancaires bloqués, Michael ne peut compter que sur le soutien de son ex-petite amie, Fiona, ancienne membre active de l'IRA et sur celui de son ami, Sam, ancien Navy-SEAL.

Michael est plus que jamais décidé à découvrir qui est à l'origine de sa mise à pied mais, pour financer son enquête personnelle, il a besoin d'argent. Il ne peut rien attendre de Madeline, sa mère hypocondriaque et fumeuse invétérée. C'est une de ses anciennes partenaires, Lucy, qui va l'aider à trouver un job. L'ancien agent secret va alors accepter un travail d'enquêteur, le premier d'une longue série, qui lui permettra de gagner un peu d'argent. Javier est un modeste employé qui se retrouve accusé par son employeur, Graham Pyne, d'avoir volé des œuvres d'arts. Il n'a personne vers qui se tourner et propose à Michael ses économies en échange de son aide. 

Popularité


3.29 - 7 votes

Titre VO
Pilot

Titre VF
Hors-circuit

Première diffusion
28.06.2007

Première diffusion en France
05.02.2009

Vidéos

101 - Bande Annonce W9 (VF)

101 - Bande Annonce W9 (VF)

  

Photos promo

Michael Westen (Jeffrey Donovan) est de retour à Miami

Michael Westen (Jeffrey Donovan) est de retour à Miami

Fiona Glenanne (Gabrielle Anwar)

Fiona Glenanne (Gabrielle Anwar)

Michael (Jeffrey Donovan) découvre Fiona (Gabrielle Anwar) à son réveil

Michael (Jeffrey Donovan) découvre Fiona (Gabrielle Anwar) à son réveil

Fiona (Gabrielle Anwar) a été prévenue du retour de Michael (Jeffrey Donovan)

Fiona (Gabrielle Anwar) a été prévenue du retour de Michael (Jeffrey Donovan)

Michael se bat avec Vincent (Chance Kelly)

Michael se bat avec Vincent (Chance Kelly)

Fiona Glenanne (Gabrielle Anwar)

Fiona Glenanne (Gabrielle Anwar)

Michael Westen (Jeffrey Donovan) bricole

Michael Westen (Jeffrey Donovan) bricole

Javier (David Zayas) trinque avec Michael

Javier (David Zayas) trinque avec Michael

David (Mauricio Suarez) le fils de Javier

David (Mauricio Suarez) le fils de Javier

Michael Westen (Jeffrey Donovan)

Michael Westen (Jeffrey Donovan)

Graham Pyne (Ray Wise)

Graham Pyne (Ray Wise)

Michael Westen (Jeffrey Donovan)

Michael Westen (Jeffrey Donovan)

Enrique Alvarez rencontre Michael Westen

Enrique Alvarez rencontre Michael Westen

Deal au soleil

Deal au soleil

Michael Westen (Jeffrey Donovan)

Michael Westen (Jeffrey Donovan)

Javier (David Zayas) a besoin d'aide

Javier (David Zayas) a besoin d'aide

Graham Pyne (Ray Wise)

Graham Pyne (Ray Wise)

Diffusions

Logo de la chaîne 13ème rue

France (redif)
Lundi 03.07.2017 à 19:10

Logo de la chaîne USA Network

Etats-Unis (inédit)
Jeudi 28.06.2007 à 00:00
4.00m

Plus de détails

Michael en voix off | Répliques | Client

RÉALISATION : Jace Alexander

SCÉNARIO : Matt Nix

Distribution principale

Distribution secondaire

Invités

  • David Zayas ... Javier
  • Mauricio Suarez ... David
  • George Tasudis ... Oleg
  • Dimitri Diatchenko ... Boris
  • Chance Kelly ... Vincent
  • Craig Wroe ... Walter
  • Ray Wise ... Graham Pyne
  • Bechir Sylvain ... Pierre, le chauffeur de taxi

1ère diffusion US : 28 juin 2007 sur USA Network
1ère diffusion FR : 5 février 2009 sur W9

A Warri, au Nigeria, Michael est en surveillance dans un marché puis il monte dans une voiture avec des hommes armés. On le retrouve dans un hôtel en réunion avec Boris (chef de milice en devenir) où il négocie la sécurité de raffineries. Alors qu’il téléphone à la CIA pour conclure le pacte, il apprend qu'il est grillé. Il se fait alors tabasser par les gardes de Boris, avant qu‘il utilise une ruse, leur faisant croire qu'il va être malade, pour les emmener aux toilettes et les assommer pour pouvoir s‘enfuir. A la sortie de l’hôtel, il vole une moto et s'enfuit vers l'aéroport. Après une course poursuite dans le marché, il monte dans un avion et s'évanouit.

Dans une chambre d'hôtel, Fiona attend en observant Michael dormir. Impatiente, elle lui met un coup de pied pour le réveiller puis elle lui explique qu'il est Miami et pourquoi elle est là (elle est toujours la personne à appeler en cas d'urgence). Elle vient de quitter New York pour Miami. Elle lui apprend aussi qu'elle a appelé sa mère avant de l'aider à échapper à la surveillance du FBI, en échange d‘un dîner.

Quand Michael essaie de louer une chambre dans un hôtel, sa carte bancaire est refusée. Il se rend à sa banque où il apprend que son compte a été gelé par la CIA. Il sort d'un bus et, depuis un téléphone public, tente de joindre Dan, son agent de liaison à la CIA mais ne peut le joindre. Afin de repérer les agents du FBI qui le suivent, il décide de prendre une chambre dans un hôtel bourré de jeunes fêtards. Quand il ressort de sa chambre, il repère le FBI et envoie deux gamins aller voir un policier et porter des accusations d'attouchements contre les agents afin qu‘il puisse les semer. Il se déguise ensuite en postier et va voir son amie ex-espionne, Lucy, pour lui demander de l'aide et surtout de l‘argent. Elle l'envoie voir Sam Axe pour un travail.

Michael va rencontrer Sam qui lui explique en quoi consiste le boulot, puis il se rend dans un manoir pour rencontrer Javier, le client. Celui-ci lui explique que le mois dernier, 22 millions en oeuvres d'art, bijoux et antiquités ont été volés à son patron et qu'il est le principal suspect. Il veut que Michael l'innocente et trouve le vrai coupable pour 4'600$. Michael rencontre ensuite le patron de Javier, Mr Pyne qui l'envoie voir Vincent, le chef de la sécurité. Vincent accuse Javier.

On retrouve Michael parlant à Oleg qui lui loue officieusement un loft désaffecté près d'une boite de nuit.  Celui-ci lui explique aussi qu'il a des soucis avec le locataire du dessous, un dealer de drogue. A peine dans l'appartement, Michael reçoit un coup de fil de sa mère, Madeline, qui lui demande de l'emmener chez le docteur. Il vole une voiture et conduit sa mère à l‘hôpital en essayant de semer le FBI, tout en écoutant Madeline se plaindre. Une fois Madeline déposée à l'hôpital, il appelle son ancien agent de liaison et le menace pour qu'il le rappelle. De retour dans son loft, il construit une bombe qu'il envoie par la poste à Dan, son agent de liaison.

Le lendemain matin, Michael rend visite à son client et est très mal à l'aise avec le fils de ce dernier. Il demande une avance pour le job et le prévient que ce sera fait à sa façon, sans question. Il rend ensuite visite à Sam près d'une piscine et lui demande de mettre en place une réunion avec Barry, un blanchisseur d’argent qu'il rencontre dans un bar pour lui demander de trouver le tableau qui a été volé. De retour chez lui, il trouve un couple qui s'embrasse sur son escalier et les vire.

Le matin suivant, il est réveillé par un coup de fil de Dan qui a reçu sa fausse bombe, lui explique qu'il ne peut pas quitter Miami et qu'il ne sait rien sur sa burn notice. Quand Michael sort de chez lui, il tombe sur Sugar, son voisin dealer de drogue qui le provoque. Michael le met à terre, menace de lui casser le bras et s'en va.

On le retrouve en réunion avec Walter, un marchant d‘art qu’il interroge pour retrouver les tableaux. Celui-ci lui confie que, quelques mois plus tôt, un homme riche a essayé de vendre des tableaux du même peintre mais n'a pas trouvé preneur.  Le soir, il va cambrioler le coffre fort de Mr Pyne dans lequel il trouve des documents indiquant que l’homme est ruiné.

Le lendemain, il va rendre visite à Javier et lui explique que Mr Pyne a cambriolé sa propre maison et l'a piégé pour pouvoir toucher l'argent de l'assurance. Michael lui explique qu'il a maintenant trois solutions : la prison, la fuite ou contre-attaquer en faisant chanter son patron. Quand il part, David, le jeune fils de Javier, lui donne un dessin le représentant en train de tirer sur quelqu'un.

De retour chez Pyne, Michael le fait chanter en lui montrant les documents compromettants qu'il a trouvés dans son coffre. Il achète ensuite trois téléphones portables à une marchande ambulante afin de confectionner un système d'écoute pour espionner Pyne.

On le retrouve au restaurant avec Fiona à qui il avait promis un dîner. Il lui demande de l'aider à mettre en place la surveillance et ils parlent de leur relation amoureuse passée. Plus tard, devant chez Michael, ayant tous les deux apparemment trop bu, ils s’embrassent dans les escaliers quand l'un des gardes de Sugar intervient et pointe son arme sur eux. Fiona l'assomme et veut poursuivre avec Michael, mais il la renvoie chez elle. L'ambiance n'y est plus pour lui.

Le lendemain, Michael se rend dans un magasin pour acheter de quoi piéger la maison de Sugar, ce qu'il fait. Il lui tire une balle dans le genou à travers le mur avant de passer par derrière pour lui dire de partir. L'arme au poing, il lui donne du désinfectant, des bandages et lui ordonne de quitter les lieux dans les 20 minutes.

Il se rend ensuite à un meeting avec Sam où ils mettent en place une ruse pour placer le téléphone sur écoute dans la voiture de Pyne, en rendez-vous avec son avocate. Sam prétend se battre avec un chauffeur de taxi qui lui met un coup de poing, l'envoyant la tête la première dans la voiture de Pyne où il place le système d'écoute sous le siège. Il retrouve ensuite Michael dans une chambre d'hôtel où ils écoutent, avant que Michael le laisse pour aller voir sa mère qui lui demande d'emmener son frère à la maison pour Noël. Ils sont interrompus par un appel de Sam qui apprend à Mike que Pyne a décidé d'enlever David, le fils de Javier. Il prend quelques outils chez sa mère, vole une voiture (avec le conducteur) et il précipite la voiture dans celle du garde du corps de Pyne pour le ralentir en l'attachant au volant. Il lui vole sa montre en or pour payer les réparations de la voiture qu'il a empruntée. Il va ensuite chercher le petit et l'emmène dans son loft pour le protéger. Michael est mal à l'aise avec David, mais apprend qu'il se fait maltraiter à l'école et décide de l'aider en lui apprenant à se défendre.

On retrouve Sam dans une rue, pris en filature par Mike. Il le retrouve à une table avec les agents du FBI qui le surveillent et  il vient les rejoindre. Les agents Lane et Harris le menacent avant de quitter la table, le laissant seul avec Sam. Il s'explique et Michael lui dit qu'il préfère que ce soit lui plutôt que quelqu'un qu'il ne connait pas, mais il lui demande en tant qu'ami, d'en dire juste assez pour qu'il lui fiche la paix mais pas assez pour qu'ils se mêlent de ses affaires.

Michael se rend ensuite dans la maison de Javier pour la préparer à l'attaque de Pyne et de son garde du corps. Une fois qu'ils sont dans la maison, Michael s'arrange pour que Pyne tire sur son garde du corps. Il le ligote à une chaise, attache le garde du corps sur le canapé, place ses empreintes sur le révolver. Avant de partir, il lui fait promettre que le garde va avouer le vol et qu'il va donner à Javier cinq ans de salaire, plus des indemnités et une complémentaire santé pour soins dentaires ainsi qu'un compte en banque avec de l'argent pour que David puisse aller à la fac. Michael garde les documents compromettants afin que Pyne ne puisse jamais changer d'avis. Il rejoint Javier à la plage pour lui donner le compte rendu, puis il se rend au parc pour voir David se défendre contre les autres enfants qui le malmènent. Il va jusqu'à emprunter les jumelles des agents du FBI qui le surveillent pour mieux voir, content de voir le petit se défendre.

Quand il revient à son loft, la porte a été forcée. Il retrouve le sol couvert de photos de surveillance sur lesquelles il figure et une brochure "Bienvenue à Miami".

WARRI – NIGERIA :

Au beau milieu du Nigeria, Michael attend sur un trottoir. Il observe autour de lui.

Michael (en voix-off) : Être agent secret, c'est avant tout savoir attendre. Chaque rendez-vous, chaque entretien, faut savoir se pointer en avance, histoire de s'assurer que vous n'êtes pas suivi et que la zone est sécurisée. Il faut aussi penser à vérifier la présence des autres équipes et leurs niveaux de préparation. Ça fait partie du métier mais c'est comme trainer dans la salle d'attente de son dentiste 24/24 à lire des revues et boire des cafés. Sauf que de temps en temps, quelqu'un essaie de vous tuer.

Une voiture arrive devant Michael et un homme armé y sort.

Homme : Toi, là ! Monte dans la voiture, dépêches-toi !

Michael passe devant l'homme et lui fait un sourire, puis il monte dans la voiture. La voiture part. A l'intérieur, Michael est serré entre deux hommes armés.

Michael : Vous... Vous savez qu'on fait des 4x4, maintenant. Avec des banquettes arrières. Gigantesque. Et le prix reste abordable.

Homme à gauche : CIA ?

L’homme de droite acquiesce.

Michael (en voix-off) : Que peut-t on répondre à ça ? « Non » ? Le fait est que la plupart des espions ne travaillent pas pour la CIA. Les agents de la CIA, eux, doivent faire fassent à toutes sortes de rescription. Il y a des choses qu'ils peuvent faire mais beaucoup d'autres qui ne peuvent pas. Certains employeurs indépendants peuvent être plus flexible. Bien sûr, pour n'importe quel truands du continent Africain, un américain dans un costume est forcément de la CIA. Point. Une fois qu'on a intégré ça, il ne reste plus qu'à faire avec.

Michael descend de la voiture et monte dans un hôtel suivi des deux hommes. Il arrive dans une chambre d'hôtel.

BORIS - CHEF DE GUERRE

Boris : Bienvenue chez moi. Haha... Monsieur CIA.

Michael : Non, non. Je ne travaille pour personne directement. C'est pour ça que je dois faire des choses du genre vous donnez 750 000 dollars enfin de vous dissuader de faire exploser les raffineries de pétrole.

Boris rit et Michael fait de même.

Boris : Venez ! Asseyiez-vous.

Michael : Bonjour. Bonjour. Enchanté, tout le monde.

Il s'assoit et les gardes le regardent méfiants. Une femme embrasse Boris. Michael veut sortir quelque chose de sa poche mais à ce moment-là, les gardes braquent leurs armes sur lui.

Michael : Hé, hé, ! On s'détend ! Ce n'est qu'une carte. Y a pas de problème. Vous garantissez la sécurité des gisements de pétrole de Nembi. Pas de feux, pas d'explosions, personne ne tombent dans un marécage, ni ce fait manger par un alligator.

Boris : Vous voulez dire « crocodile » ?

Michael : Oui, c'est ça. J'voulais dire crocodile. On est d'accord ?

Boris : Ouais.

Il lui donne son numéro de compte.

Michael : A présent, je vais prendre mon téléphone pour que votre patron puisse récupérer son argent. Ne paniquez pas, ce n'est qu'un cellulaire.

Voix au téléphone : Allo ?

Michael (au téléphone) : Oui. J'ai les informations pour le virement bancaire. Le code d'identification est : 0210010175...

Voix au téléphone : C'est annulé. Vous faites l'objet d'une mise à pied. Vous êtes blaklisté.

Michael (au téléphone) : Comment ? Peut-être que vous ne comprenez pas la situation. Je suis en présence de notre ami russe qui voudrait bien être crédité de 750 000 dollars, immédiatement.

Voix au téléphone : Je suis désolée.

La personne raccroche.

Boris : Y a un problème ?

Michael : Non. Aucun problème. Juste un soucis informatique. Rien de bien méchant.

Voix au téléphone : Allo ?

Michael (au téléphone) : Passez-moi votre supérieur !

Voix au téléphone : Désolée, je ne peux rien faire pour vous.

Michael : J'ai un ordre de transfert pour le compte : 02100...

La personne raccroche de nouveau.

Michael (en voix-off) : Qu'est-ce qu'on fait quand une opération tourne mal ? Pas grand chose, si ce n'est sourire et essayer de sauver sa peau.

Il sourit.

 

***Générique***

Boris : Ce con à essayer de me rouler. Enfoiré d'espion de la CIA ! Tu croyais t'allais réussir à me baiser ?

Michael (en voix-off) : Parfois, la vérité est dure à entendre. C'est pourquoi je préconise de mentir dans ce genre de situation.

Michael : Je suis de la CIA ! Je suis de la... CIA ! J'ai l'argent !

Boris : Ça suffit ! C'est bon ! Relevez le !

Michael : J'ai votre argent. Mais pas ici. J'peux vous y amener, si vous voulez. J'avais prévu de le voler et de vous faire accuser mais... Mais c'était pas contre vous. Il faut me croire, c'était même pas pour moi. Dans 20 minutes, vous aurez votre argent. C'est promis.

Boris : Emmenez-le !

Michael : J'crois que je vais vomir. Faut que j'aille aux toilettes. S'il vous plaît, attendez ! Il faut que j'aille aux toilettes. Je crois que je vais vomir. Vous avez envie que je repeigne votre voiture, c'est ça ?

Il crache du sang sur le sol.

Michael : J'veux pas la salir. J'vais vous mettre du sang partout.

Les gardes l'emmène aux toilettes. Michael commence à assommer le garde qui se trouve derrière lui.

Michael (en voix-off) : Lors d'une bagarre, il faut faire attention à ne pas se briser les petits os de la main sur le visage de son adversaire. C'est pour ça que j'aime bien les toilettes. Les surfaces sont biens durs.

Il assomme l'autre garde et prend son arme. Il sort de l'hôtel puis il pousse un homme et il prend une moto.

Michael : Désolé, mais tu la retrouveras à l'aéroport.

Homme : Ma moto !

Autre homme : Qu'est-ce qu'il se passe ?

Homme : Il l'a volée ! Rattrapez-le !

Autre homme : Monte dans la bagniole !

La voiture avec les deux hommes part à la poursuite de Michael. Il le rattrape et un homme sort son fusil.

Michael (en voix-off) : Le Sud du Nigeria n'est pas la région du monde que je préfère.

L'homme commence à tirer sur Michael.

Michael (en voix-off) : C'est instable, corrompu et ici, les gens mangent du poisson séché qui sent terriblement mauvais. Et le pire dans tout ça... C'est que vous pouvez vous cachez nulle part. Si vous êtes blanc dans un beau costume, ce sera super facile au méchant de vous retrouvez. Peut importe où vous allez. La seule chose à faire, c'est de quitter le pays le plus vite possible. Et autre chose. Le Nigeria est la capitale Africaine du trafic d'armes. Ce qui n'en fait pas l'endroit idéal pour circuler en grosse Berline, un jour de marché.

Homme : Barrez-vous !

Autre homme : Bouge pas, tu entends ?

Marchant : Lâche ton arme !

Autre homme : Pas question !

Plusieurs hommes braquent leurs armes sur lui. Michael arrive près de l'avion.

Militaire : Arrêtez ! Qui est-ce ?

Hôtesse : Dépêchez-vous ! Vous êtes le dernier.

Michael monte dans l'avion. Il a du mal à marcher. Il enlève ses lunettes de soleil, puis s'assoit à sa place.

Michael (en voix-off) : Quitte à avoir un malaise en avion, autant que ce soit en première. Les sièges sont plus confortable en cas de compulsion. Cela dit, ça n'a pas vraiment d'importance...

Pilote : Est-ce que tout va bien ?

Michael (en voix-off) : Une fois que vous êtes évanoui.

L'avion décolle.

MIAMI - FLORIDE

CHAMBRE D'HOTEL DE MIAMI :

Fiona regarde Michael dormir...

FIONA - L'EX-PETITE-AMIE DE MICHAEL

Impatiente, elle le réveille en lui donnant un coup de pied.

Michael : Ah, arrêtez !

Fiona : T'as de la chance d'être encore en vie. T'as autant de bleus que si un camion t'était passé sur le corps. Méfies-toi, la prochaine fois, ça pourrait te coûter cher. Il serait peut-être temps de penser aux dons d'organes.

Michael : Fiona, qu'est-ce que tu fais là ?

Fiona : Ça fait deux jours que t'es dans ce motel. La bonne était curieuse et elle a fouillé dans tes affaires. Est-ce que tu sais que mon nom figure toujours dans les personnes à contacter en cas d'urgences. Tu sais, on ne garde pas ces choses là quand on plaque quelqu'un.

Michael : Ravi de te revoir.

Fiona : Tu ne devrais pas. De toute façon, j'en avais assez de New-York. Mes anciens associés commençaient à me sortir par les yeux. Et puis j'avais envie de vivre au soleil. Et aussi, j'ai eu la sensation... Je ne sais pas... Que tu allais y rester. Je voudrais être là, tu sais... Pour ton dernier soupir. Pour que tu saches tout le mal que je pense de toi.

Michael : Hum, charmant. Où est-ce qu'on est ?

Fiona : Miami. Apparemment, tu te serais évanoui dans l'avion qui rentrait du Nigeria.

Michael : Miami ? Qu'est-ce que je fous là ?

Fiona : La compagnie aérienne m'a dit qu'elle avait reçu l'ordre de te ramener chez toi.

Michael : Reçu l'ordre ? Mais de qui ?

Fiona : Ici, tu es en sécurité. C'est peut-être le but, qui sait... Oh... Oh, j'ai appelé ta mère.

Michael (surpris) : Ma mère ?

Fiona : Oui, on a beaucoup parlé de toi. Elle est enchantée que tu passes Noël avec elle.

Michael : Que je... passe Noël avec elle ? Ça non, non, non, non, non, non... J'irais pas ! Non, pas question !

Fiona : Tu t'en vas ?

Michael : Ouais.

Fiona : Ouais. C'est tout toi.

Michael : Disons que je me sens mieux quand ma mère est sur l'autre hémisphère. Fiona, j'ai fait l'objet d'une mise à pied. (Regard surpris de Fiona). Il faut que je m'en occupe tout de suite où ces quelques cotes cassées deviendront le cadet de mes soucis.

Fiona (en parlant de la voiture de dehors) : Ils sont là pour toi. Deux gars du FBI.

Michael : Fi, j'crois que je vais avoir besoin d'un petit coup de main. J't'en prie, Fi, allez ! Épate-moi encore une fois ! Mord-les comme tu sais si bien le faire. Tu me donnes 10 minutes, d'accord ? J'file sous la douche.

Fiona : Tu m'inviteras à dîner ?

Michael : Ouais.

DANS MIAMI :

Michael (en voix-off) : N'importe qui sauterait de joie à l'idée de se retrouver à Miami. Malheureusement pour moi, je ne suis pas n'importe qui. Passé quelques années comme agent secret sous le soleil des Floride et vous verrez qu'une plage ressemble plus à une position vulnérable qu'a autre chose. En faite, vous n'êtes jamais en vacances, vous êtes sur le qui-vive à chaque instant et au moment où vous commencez à vous détendre, c'est là que les ennuis commencent. Y a rien de pire que les lieux touristiques. Chacun passe son temps à observer les autres donc il faut se méfier d'un peu près tout le monde. Et puis, j'ai jamais été très bon pour cacher un flingue dans un maillot de bain. Lâchez-moi dans un paradis touristique et la première chose que je fais c'est trouver une chambre pour la nuit et prendre le premier avion le lendemain.

HOTEL CHADWICKE :

Hôtesse : Bienvenue à l'hôtel Chadwicke !

Michael : Bonjour, il me faudrait une chambre pour une nuit où deux.

Hôtesse : Vous avez beaucoup de chance ! Il nous en reste une avec une très belle vue sur l'océan...

Michael : Euh... La vue, je préférais face à un mur, sans personne en face, si vous avez... Proche des sorties, loin des ascenseurs, si vous avez aussi.

L'hôtesse rentre les données sur l'ordinateur...

Hôtesse : Vous avez une autre carte ? Il semblerait que celle-ci soit bloquée.

Michael (avec un sourire forcé) : Bloquée ?

BANQUE – MIAMI :

Michael : Ce que dit votre ordinateur, je m'en fiche complètement ! C'est quoi le problème ? C'est mon argent ?

Banquier : Euh... euh... Ça, c'est sûr... Je vais tout de suite en parler à mon chef.

Michael (en voix-off) : Quand un espion est virée, il ne reçoit pas un coup de fil du DRH, ni même un cadeau de départ. Il se fait littéralement court-circuité. On s'assure qu'il ne travaillera jamais. Comme on ne peut pas lui enlever ses pensées ni ses compétences, on lui enlève les ressources qui lui permet de fonctionner : Il se fait grillé.

Banquier : Tout ce que je sais, c'est que votre compte est gelée et euh... le code provient du gouvernement. Le mieux serait de voir ça avec la police. (Il sourit).

MIAMI :

Michael descend d'un bus et regarde son portable. Il avance...

Touriste : Monsieur ? Bonjour. Je sens que vous rêvez d'une casquette.

Elle lui offre une casquette.

Michael : Une cabine téléphonique ?

Touriste : Hein ?

Michael : Vous savez, vous mettez une pièce dedans et ensuite...

Touriste : Ah ! Bien sûr, oui ! Y en a une là, regardez !

Michael (en voix-off) : Il n y a pas trente-six mille choix de reconversion pour un agent secret. Un espion grillé est un espion foutu. Vous voulez du travail ? Vous allez mettre quoi sur votre CV ? Vous vous sentez capable de bosser pour la Chine ? Pour la Corée du Nord ? Impossible ! Vous êtes connu où que vous allier. En gros : Vous risquez fort de finir votre carrière sur la chaise électrique.

Michael téléphone...

Voix au téléphone : Allo ?

Michael : Je voudrais parler à Dan Siebels.

Voix au téléphone : Désolée monsieur, vous devez faire erreur.

Michael : C'est mon instructeur. Il faut que je lui parle.

Voix au téléphone : Je regrette monsieur, je ne peux rien faire pour vous...

Michael : Écoutez, non, non, je connais le protocole et je sais que vous faites votre travail... Mais je n'ai pas accès à sa ligne sécurisé.

Voix au téléphone : Monsieur...

Michael : Je suis Michael Westen ! Passez moi Dan, c'est tout ce que je vous demande ! C'est mon instructeur ! On bosse ensemble depuis plus de 15 ans, bordel ! (Un enfant regard Michael étonné). Je... J'ai rien dit ! Écoutez, Dan et moi, on est amis et... Et il a une plaque de plexi avec son nom inscrit dessus troué par une balle. Il ne boit que de la limonade et il faut que je lui parle, c'est urgent. (La personne au bout du fil raccroche). Non, non, ne raccrochez... je... ne... Et merde !

L'enfant regarde toujours Michael. En colère, Michael enlève sa casquette et part.

Michael (en voix off) : Quand vous savez que vous êtes surveillé, ce qu'il vous faut c'est du contraste. Un décor dans lequel vous identifiez tout de suite celui qui vous suit. Les plaques des agents du FBI sont remplis de quarantaine. Parmi tout les types d'âges moyens qui circulent dans les hôtels, il est pratiquement impossible de savoir lequel d'entre eux vous file. Donc, vous allez dans les endroits très fréquenté sans toucher aux jolies cocktails de toutes les couleurs pour vous. Et si vous remarquez une type qui marche droit, c'est qu'il est du FBI.

Michael est dans une chambre d'hôtel. Il ferme les rideaux puis il téléphone avec l'annuaire sur le lit.

Michael (au téléphone) : Bonjour, j'aurais besoin d'une adresse à Miami. SecuriCorp. Oui, quel avenue ?

On frappe à la porte. Michael arrache une page de l'annuaire.

Michael : Merci.

Il raccroche. Il prend une lampe.

Michael : Qui est là ?

Il ouvre précipitamment la porte et voit deux jeunes filles en maillot de bain. Elles rient.

Fille : Non, attends ! Il est pas mal !

Les filles partent et Michael regarde autour de lui puis ferme la porte.

Michael sort de son hôtel. Il aperçoit deux agents du FBI qui le surveille.

Michael : Les enfants ! Venez, venez ! Vous voyez le flic sur son vélo là ? Je vous donne cinq dollars chacun si vous lui expliquer que le type là-bas assis dans la voiture grise a essayer de vous faire monter sur ses genoux. C'est d'accord ?

Enfant : D'accord, mais dix dollars chacun !

Micheal (surpris) : Dix dollars !? Bon, voilà 15 dollars mais vous les partagerait. Attendez ! A ce prix là, vous chialez !

Enfant : T'inquiète. Ce type là-bas, il a essayé de me faire monter sur ses genoux.

Policier : Dis donc vous ! Sortez du véhicule ! Allez ! Faites ce que je vous demande ! Sortez !

Agent Harris : Attendez, attendez monsieur...

Policier : Vous voulez que je me calme ? C'est ça ?

Il le plaque sur la voiture.

Agent Lane : Arrêtez ! C'est bon, stop !

Policier : Ça va chauffer ! Vos papiers !

A ce moment là, Michael passe en bus et fait signe aux agents.

Agent Harris : On te retrouvera !

Michael (en voix-off) : Toutes les grandes villes abrites sont lots d'anciens espions. En général, ils n’apprécient guerre la visite d'un ancien collègue. Sauf si ce dernier figure sur la liste noire. Vous voulez revoir l'un d'eux. Vous devez faire preuve de créativité.

Agent : Très bien, on s'en occupe.

Michael : Non, je suis transporteur assermenté, moi. Faut que j'y remette en main propre. Elle doit signer, c'est la règle.

Agent (au téléphone) : Allô ? Désolé de vous déranger, y a un transporteur assermenté. Il dit qu'il a un colis à vous remettre en main propre.

Michael : En main propre, c'est les ordres.

Lucy : Faites le entrer.

LUCY - EX-ESPION

Michael entre dans le bureau de Lucy.

Lucy : Janette, laissez-nous une minute !

Elle part et Michael siffle.

Michael : Waou, c'est magnifique !

Lucy : Michael, qu'est-ce que tu fais là ? Et si jamais tu te faisais pincer ?

Michael : Donc, tu es au courant ?

Lucy : Tu te fous de moi !? Tu es sur toutes les listes du gouvernement, figure-toi.

Elle ferme la porte à clé.

Lucy : Pourquoi t'as pas appelé ?

Michael : Tu aurais accepté de me voir ?

Lucy : Bien sûr que non ! T'as toujours été un emmerdeur de première mais là...

Michael : Y a forcément une erreur quelque part. Dis-moi ce que tu sais.

Lucy : Je ne suis pas au courant de tout. Je sais jusque tu es out.

Michael : Qu'est-ce que je suis censé comprendre ? Ça veut dire quoi « out » ?

Lucy : Je suis pas le bureau des pleurs, ok ? C'est tout ce que je sais.

Michael : Lucy, j'ai plus un rond. Comprends-moi. Je n'ai plus du tout accès à aucun de mes comptes. Il va me falloir pas mal de cash pour que je m'en sorte.

Lucy : Je n'ai pas de quoi assurer ton train de vie et même si c'était le cas...

Michael : Lucy !

Lucy : Michael ! Je sais que tu m'as appris énormément. Et je te serais toujours reconnaissante de m'avoir introduit dans le milieu et... Arrête !

Il lui sourit et elle fait de même. Il fait le chien...

Lucy : Michael. Bon, j'ai peut-être un boulot pour toi. Je vais appeler Sam.

Michael : Sam ? Sam Axe ? Tu bosses toujours avec lui ?

Lucy : Quand j'ai pas le choix, oui. Il passe son temps à boire et à vivre aux crochets des veilles riches divorcées de Miami. Je lui file du travail quand il ne joue pas au gigolo avec elle.

Michael : C'est quoi ce boulot ?

Lucy : Euh... Le type est un promoteur sur Miami Beach. Sa maison a été cambriolée et ça a l'air de lui poser un sérieux problème.

Michael : De quel ordre ?

Lucy : Il n'a pas souhaité développer. On a parlé prix. Il m'a dit qu'il était prêt à casser sa tirelire. Je lui ai dit qu'on préférait les grosses affaires mais il était désespéré alors je l'ai mis dans la pile « Options ».

Michael : T'es un ange !

Lucy : Est-ce que tu veux ce job ? Oui où non ?

Il acquiesce.

Lucy : Je préviens Sam.

Michael : Merci, Lucy.

Elle lui donne de l'argent.

Lucy : Pense à te trouver une tenue convenable. Tu m'as habitué à mieux.

Il se regarde et elle sourit.

Michael : T'es ravissante.

Il part.

Sam (à une fille qui passe) : Waah ! T'en va pas ! Reste !

 

SAM - LE COPAIN

Michael : Je suppose que tu es au courant de la situation ?

Sam : Tu sais, les espions, que des petites grincheuses. Heureusement pour toi, je suis un alcoolique qui a démissionné et je peux parler à qui ça me chante, grillé où pas.

Michael : Est-ce que tu sais autre chose ?

Sam : Non, personne ne me dit rien à moi. Tout ce qu'il me reste c'est deux trois anecdotes et quelques médailles. Juste de quoi me faire payer une tournée le soir du quatre juillet. Je ne suis plus celui sur lequel on peut compter, tu comprends ?

Michael : Oh, Sam...

Serveuse : Et voilà !

Sam : Ah, chouette ! Vous m'aviez manqué !

Serveuse : Et voilà, monsieur.

Michael : Merci.

Sam : Écoute, si ils avaient voulu te butter, ils l'auraient fait depuis longtemps. La Floride, voilà ce qu'il te faut. Ça fait un an que je suis ici, je me suis jamais senti aussi bien.

Michael : Oui, grâce à la femme d'un avocat, semble t il qui comble tout tes besoins.

Sam : Oh, tu verrais ça avec mon gratuit, appartement avec vu sur la mer avec des kilos de petites pilules bleus.

Michael : A propos d'appartement, un petit coin à l'abri, t'aurais ça ? J'habite au motel et je suis entouré de machin noirs.

Sam : J'connais peut-être un gars. Je l’appellerais. T'es là longtemps ?

Michael : Le temps qu'il faudra pour avoir suffisamment de fric et de découvrir qui m'a grillé.

Sam : Au faite, ce boulot demain... Tu veux y aller tout seul où t'as besoin que je t'accompagne en te tenant par la main. Ça me rappellera le bon vieux temps quand on se fessait tiré dessus à chaque fois qu'on allait travailler.

Michael : T'inquiète pas, Sam.

Michael (en voix-off) : Il existe quelque chose de pire que de travailler pour le gouvernement : c'est de bosser pour des gens extrêmement riche. Trop d'argent, complique souvent les choses. Vous changez une ampoule dans ce genre de maison et une semaine plus tard vous vous retrouvez sur un hors-bord sur les îles Caïmans avec tout un tas de monde qui vous tire dessus.

Javier (en lui tendant la main) : Monsieur Westen ?

JAVIER - LE CONCIERGE

Javier : Je parlais avec Lucy. Elle pense que... Que vous avez assez de d'expérience dans le domaine.

Michael : Elle a tout a fait raison.

Javier : Bien. Vous enquêtez où alors …

Michael : Je fais... des tas de choses.

Javier : Hum... Mon cambriolage a eu lieu le mois dernier. Ils sont partis avec 22 millions de dollars de bijoux et de tableaux. Ils n'y sont pas allés de main morte.

Michael : Et la police semble déjà être sur le coup, non ? Il est écrit ici qu'elle interroge l'entourage du millionnaire. Et vous faites parti de son entourage 

Javier : La police m'a interrogé. Le jour du vol, j'ai passé la journée devant la télé avec mon fils. Le code qu'ils ont utilisé pour l'alarme. C'est le code principal. C'est mon code.

Michael : Oh !

Javier : Oui, parce que je supervise le personnel et... Et chacun à le sien. Je sais que je suis mal.

Michael : Ouais, c'est peu dire.

Javier : Je lui dit à la police : Ça fait 15 ans que je suis ici. Je ferais jamais un truc pareil. Monsieur Pyne leur à dit, ça pouvait pas être moi. Ils ont pris mon passeport et ils m'ont interdit de quitter le pays. Si ils m'arrêtent, mon fils... Il... Il n'a que huit ans... Il ne peut compter que sur moi.

Michael : Ouais, je connais la chanson : « J'suis désespéré, faites pas de mon fils un orphelin », j'y suis. Donc, en clair, vous voulez que je trouve qui s'est enfui avec 22 millions de dollars que je les mette sous les verrous et que je lave votre nom pour combler quatre milles cinq cents dollars ?

Javier : Euh... Quatre mille six cents dollars !

Michael : Ah voilà ! C'est beaucoup mieux.

Javier : Je suis désolé. A part vous, je n'ai personne d'autre.

Michael : Bon, voilà ce qu'on va faire. Il faut que je vois votre patron. Il est là ?

Javier : Oui.

Michael : Bon.

Javier : Oui, venez. Allons-y.

Pyne : Alors dites moi, monsieur Westen... Qu'est-ce que vous faites exactement ? Vous êtes détective privé ?

Michael : Non. Mais ça me plairait. Je n'ai rien d'officiel en réalité. Je suis juste un ami d'un ami de passage dans le coin et si je peux vous être utile...

Pyne : Je vous remercie. Vous avez, je connais Javier depuis longtemps.

MR.PYNE - L'HOMME RICHE

Pyne : C'est terrible cette épreuve qu'il endure.

Michael : Que vous a t on volé ?

Pyne : Quelques bijoux et des objets d'arts. Tous assuré mais l'art, c'est irremplaçable. Je ne suis pas un mauvais impressionniste. Y a un Sisley. Un Clausen et bien d'autres... Et des maisons sur tout ce que j'aime. L'immobilier, vous savez, c'est une vocation chez moi.

Ils rient.

Michael : Vous êtes certain que Javier n'a rien avoir dans tout ça ?

Pyne : Vous êtes au courant ? Nous sommes à Miami. Le premier incident, la police accuse le premier cubain qui se présente. Où l'Haïtien. Venez voir comment il parlait à nos jardiniers.

Michael : Et pour les codes ? Vous avez une idée ?

Pyne : Ah ! Dieu seul le sait. La police étudie la question. Vous voulez que je vous dise ? L'important c'est que personne n'est été blessé.

Michael : Les inconnus sont t ils venus ici récemment ? Avez-vous reçu chez vous des invités ? Des relations d'affaires ?

Pyne : Non, pas que je me souvienne. Vous savez, j'ai déjà tout dit à la police. Vous pouvez toujours demandé à Vince, on sait jamais. Il s'occupe de la sécurité.

Michael : J'aurais juste quelques questions au cas où on aurait oublié quelque chose.

VINCENT - SECURITE

Vincent : J'ai tout dit à la police.

Michael : Je sais. Désolé de vous embêtez avec ça. Pouvez-vous me dire si monsieur Pyne avait des ennemis ?

Vincent : On a forcément des ennemis quand on pèse plusieurs...

Michael : Et c'est pour ça qu'on engage un garde du corps. Pardon ! Euh... euh... Chef de la sécurité. En faite, je fessais référence aux ennemis susceptibles de cambrioler sa maison, vous voyez ?

Vincent : Euh... On sait très bien qui c'est ! Et monsieur Pyne à un petit faible pour Javier. (Il se lève). Mais c'est pas mon cas ! Si ça tenait qu'a moi, plus vite on l'arrêtera, mieux ce sera.

Ils restent silencieux.

Michael : Merci pour votre aide.

Michael part.

Sam : Oh ! Ben... te voilà ! Toujours à l'heure ! J't'ai commandé un sandwich. T'as faim j'espère ?

Michael : Non. Non, non.

Sam : Si, si, il va le manger ! Merci, ma jolie.

Michael (en voyant le sandwich) : Qu'est-ce que c'est que ça ?

Sam : C'est un cubano.

Michael : C'est du pain, du porc et des... patates.

Sam : C'est les meilleures de la ville ! Ne me dit pas que t'as jamais mangé de cubano ? C'est un crime !

Michael : J'ai travaillé en Europe de l'Est et au Moyen Orient. Je suis plus Québac et Tajine, moi.

Sam : Ah ! Et alors, ça donne quoi ce boulot ?

Michael : Qu'est-ce que tu crois ? C'est un plan pourri. Le type jure qu'il n'a rien avoir, il est trop mal, j'suis son dernier espoir.

Sam : Tu crois que c'est lui ?

Michael : Non. Il a un gamin, un bon travail. Il perdrait tout, c'est trop risqué de revendre ce genre de truc.

Sam : Mais oui, c'est évident. Il ne va pas déboursé 4 500 dollars si il est coupable, c'est de la connerie.

Michael : 4 500 dollars, tu rigoles !? 4 600.

Sam : Bon, maintenant, je sais qui invite. Si c'est pas lui, ce serait qui ?

Michael : Je sais pas. Pyne a engagé un ancien soldat qui s'occupe de sa sécurité. Il a du en touché deux mots à ses potes de l'armée et ce gars à du flairé une occas' en or.

Sam : Tu veux que je me renseigne ?

Michael : Ouais. Ca te rendrait utile.

Sam : Ça roule ! Et au faite, j'ai une bonne nouvelle ! Je t'ai trouvé un toit.

Michael : C'est vrai ?

Oleg : Suivez-moi ! L'appartement est là-haut. Il est à 200 par mois et...

Michael : Ouais, si je me fais pincer, j'explique que je me suis fait forcer la porte. Sam m'a briffé.

OLEG - LE PROPRIETAIRE

Oleg : Ah, c'est pas évident de vivre ici, vous savez. Le club, c'est toute la nuit « Boum, boum, boum... ».

Michael : Ça ira, ne vous en faite pas.

Oleg : Ah ! Autre chose, le mec d’à côté, il vend de la drogue à des clients. Il se bat régulièrement. J'ai essayé de lui parler mais il m'a mis un flingue là (en montrant sa tête). Chez moi, le maire m'a arrangé le coup mais ici avec l'immigration, les licences... J'prends plus de risque.

Michael : Ça ne me dérange pas.

Oleg : Bien. Le vrai Micheal Westen, c'est vous, alors ?

Michael : Euh... Ouais.

Oleg : Ah, là-bas en Russie, les services secrets y vous craignent parait-t'il. Vous avez une sacrée réputation. Ça les perturbe qu'un individu isolé arrive à... à provoqué tant de problèmes.

Michael : Ah bon ? Sans blague !

Ils rient et Michael le remercie dans une langue étrangère.

Oleg : C'est un plaisir, Michael. Le nouveau monde, hein !?

Michael : Ouais.

Michael entre dans son appartement et jette un coup d’œil. Son téléphone sonne...

Michael (méfiant) :

Madeline : Michael !?

Michael (surpris) : Ma... Maman ?

Michael (en voix-off) : Ma mère aurait fait une excellente opératrice téléphonique à la NSA.

Michael : Comment tu as eu ce numéro ?

Madeline : C'est comme ça que tu dis bonjour à ta mère !? C'est ta petite-amie, Fiona qui me la donner.

Michael : M'man, qu'est-ce que tu veux ?

Madeline : Que tu viennes venir me voir.

Michael : Euh... Tu sais, je suis là très peu de temps, donc je vais peut-être pas pouvoir...

Madeline : Viens maintenant comme ça tu m'amènes chez le docteur.

Michael : J'ai même pas de voiture, comment veux-tu que...

Madeline : Mais oui, je suis sûre que tu trouveras une solution...

Il raccroche.

Michael (en voix-off) : Jetez moi au milieu du désert de gobi, enterrez-moi au fin fond d'un cratère sur la lune. Elle trouvera toujours le moyen de m'appeler pour me demander un service.

Il s'appuie le coussin sur sa tête de grogne.

Michael (en voix-off) : J'aime pas voler les voitures. Mais parfois, je n'ai pas le choix. Cependant, je m'impose certaines règles : Je ne la salie pas et si je l'emprunte pendant un jour ouvré, elle sera de retour pour 17 heures.

MADELINE - LA MERE

Madeline : La vie est devenue un enfer depuis ton départ. Dieu merci, tu es de retour.

Michael : Je ne fais que passer.

Madeline : Tu es là pour les vacances de Noël, non ? Tu vas rester un peu avec moi !?

Michael : Maman, arrête de fumer, s'il te plaît ! Ce n'est pas ma voiture.

Madeline : Pardon ?

Il remarque une voiture qui la suit.

Michael (en voix-off) : Pour vérifier si une voiture vous suit, il vous suffit en gros de conduire comme un sous-doué : Vous accélérez, vous ralentissez, vous mettez votre clignotant d'un côté, vous tournez de l'autre. Enfin, idéalement, sans votre mère à vos côtés.

Madeline : Michael ! Où est-ce que tu vas ? L'hôpital est sur la vintième.

Michael : C'est un raccourci. S'il te plaît, maman ! Je t'ai demandé de ne pas fumer dans la voiture, c'est clair !?

Madeline : Je t'ai écrit pendant tout ce temps à ton bureau comme tu n'as pas d'adresse. Tu as reçu les lettres ? Tu les as reçu ?

Michael : Non. Euh... Elles ont du... s'égarées. Je devais sûrement être à l'étranger.

Madeline : T'étais un peu en retard au obsèques de ton père... De presque huit ans !

Michael : La dernière fois que je l'ai vu, il m'a dit « Rendez-vous en enfer, mon gars ». Alors, tu vois, moi je l'ai cru sur parole.

Madeline : Michael ! Dire que vous vous ressembliez tellement tout les deux. Oh, ça me fendait le cœur de vous voir vous disputer.

Michael : Maman, on avait rien en commun tout les deux ! Tout ce que je fessais, ça le gonflait. Même que je sois née, il supportait pas, tu comprends ? Il savait faire qu'une chose. C'était m'envoyer boulé.

Madeline : Michael ! Mais enfin, qu'est-ce que tu fais ?

Michael : Bon, écoute ! Qu'est-ce qui conduit ? C'est toi où moi ?

Michael (en voix-off) : Pour semer une voiture, le tout n'est pas de conduire vite. A moins que vous ne rêviez de faire la une du journal du soir. Donc, vous continuez de conduire comme un papy jusqu’à que votre poursuivant fasse une erreur. Évidemment, c'est plus compliqué avec une passagère qui vous hurle dans les oreilles que ça fait 10 ans que vous n'avez pas passé Noël avec elle.

Les agents du FBI regardent Michael partir après s'être fait piégé par ce dernier.

Madeline : Permets-moi de te dire, Michael... Que tu étais le pilier de la famille, tu comprends !? Après ton départ, tout est devenu... si compliqué.

Michael : Moi je t'envoyais de l'argent. C'était pas le cas de Nate.

Madeline : J't'en prie, ton frère était une catastrophe ambulante. Tu devrais aller le voir et lui parler... C'est quand même Noël, Michael.

Michael : Non, tu veux que je te disse ? C'est pas une bonne idée.

Madeline : Comment veux-tu que je m'occupe de lui toute seule ? Je suis malade ! Tu sais que je suis malade.

Michael : Eh bien, ce que je sais c'est que tu as été soignée pour toutes les maladies du monde. Je le sais parce que c'est moi qui paye tes frais médicaux.

Madeline : Ce n'est pas parce qu'ils ne trouvent pas ce qu'il ne va pas chez moi que je ne suis malade...

Michael : Maman, je t'en prie, arrête !

Madeline : Tu n'es pas au courant de tout, Michael.

Michael : Maman !

Madeline : Je ne te dis pas tout, tu sais.

Michael : Ça tombe bien, j'ai pas envie de tout savoir.

Madeline : Eh ben moi... Comment ça ?

Michael : Ça suffit ! Hop ! Voilà, on est arrivés maman.

Madeline : Tu m'accompagnes ?

Michael : Non, je dois d’abord passer un coup de fil. Vas-y toi. J'en ai pas pour longtemps.

Madeline : Comme tu voudras !

Michael : On se voit tout à l'heure.

Madeline sort de la voiture et Michael prend son téléphone.

Voix au téléphone : Allo ?

Michael (au téléphone) : Oui, Michael Westen à l'appareil. Passez-moi Dan Siebels.

Voix au téléphone : Désolée...

Michael (au téléphone) : Oui, je sais. Je suis au courant qu'il n'existe pas. Mais vous lui direz ceci : J'ai besoin de certaines informations au plus vite et si il me les donne pas, il aura de mes nouvelles !

Une fille descend de la limousine pour se rendre à la boîte de nuit juste à côté de chez Michael. Plusieurs personnes attendent à l'entrée et Michael arrive avec ses courses.

Michael : Euh... Excusez-moi, je voudrais... Je voudrais passer... J'habite ici, vous voyez ?

Fille : Il habite ici ?

Michael : Pardon, pardon.

Michael (en voix-off) : Les agents chargés de vérifier le courrier ne s'attardent que sur certains points : Si vous attirez l'attention, n'envoyez pas de bombe, vous pourriez blesser quelqu'un. Vous devez envoyer quelque chose qui va attirer la sonnette d'alarme. Qui va semer la panique général. Tout d’abord, il vous faut un détonateur. Une montre à aiguille, c'est encore ce qu'il y a de mieux. Bien que la tapette à souris, reste le mécaniste le plus fiable. Vous aurez également besoin d’électronique. Quelque chose qui apparaîtra sur un écran digital qui servira de compte à rebours. Les jouets sont parfaits pour ça. L'intérieur d'un super héros en plastique suffit généralement pour obtenir ce genre de chose. Ils sont dressés pour détecter le dioxyde d'azote fréquemment utilisé dans les engins explosifs. Un peu d’engrais chimique fera l'affaire. Pour finir, vous adresserez votre paquet avec suffisamment d'indices pour que le destinataire sache qui dit bonjour. Mais pas trop d'indices non plus si vous voulez pas avoir une équipe d'intervention spécial à votre porte. Vous envoyez cette charmante intention à la personne concerné et vous pouvez être presque certain qu'elle vous rappellera rapidement.

Il écrit le nom de Dan sur la feuille et met ce qu'il a fabriqué dedans.

Javier : Ah ! Entrez Michael, je vous en prie. Vous voulez un petit café ?

Michael : Non, non.

Javier : Ce n'est pas un problème.

Michael : Non, ce n'est pas ça... J'en ai pas pour longtemps, il fallait...

Javier : J'en ai pas pour longtemps.

Michael : Que je vous parle de...

Javier : Voici mon fils, David. David, dis bonjour !

David : Bonjour. Vous êtes un soldat ?

Michael : Euh... Non. En faite, si.

David : Mais vous allez nous aider monsieur, pas vrai ?

Michael : Oui. Peut-être bien. Il faut d'abord qu'on discute avec ton père.

David : Alors... Vous allez tuer les types qui ont cambriolés monsieur Pyne ?

Michael : Non. Non, ce ne sera pas nécéssaire.

David : Et si ils vous tirent dessus ?

Michael : Eh bien, dans ce cas, ce serait nécessaire donc oui !

Javier : Euh... David, va jouer ailleurs.

David : Je m'amuse bien ici.

Javier : Va dans ta chambre !

David : Vous voulez voir ma chambre ?

Javier : David ! Allez !

Il part dans sa chambre.

Javier : Ah ! Je suis vraiment désolé.

Michael : C'est rien.

Javier : Alors ? Vous pouvez m'aider ?

Michael : Il me faudrait disons... La moitié d'avance. Je sais pas... Disons 2 300... Doll... Attendez, attendez... Écoutez ! Il y a un détail important qu'il faut que vous sachiez. J'irais jusqu'au bout peu importe où ça nous mènera, je fais ça à ma manière. Et je ne veux aucune question.

Javier lui donne l'argent.

Javier : Merci !

Dans Miami, Sam se relaxe.

Michael : Oh ! Ben, ça bosse dur à ce que je vois.

Sam : Hum... Tu rigoles, c'est tout un art le bronzage. Tiens, tu veux boire un coup ? Tu lèves le bras et quelqu'un arrive.

Michael : Non, ça ira. Alors, qu'est-ce que t'as découvert sur l'homme de main de notre client ?

Sam : Il fessait parti des rangers mais il s'est barré. Ensuite, il a bossé avec un groupe de paramilitaire en Irak. Des espèces de mercenaires à têtes brûlés, tu vois le genre ? Mais je continue de chercher. Ah, et t'as piaule, ça va ? Oleg t'as installé ?

Michael : Ouais, c'est quoi son histoire ?

Sam : C'est l'ancien ministre de la culture de la Géorgie. Il est là pour se remplir les poches. Je lui ai dit ton nom, il est devenu tout excité. T'es un modèle pour beaucoup de gens, Mike.

Michael : J'en suis ravi.

Sam : Et ce boulot ? Ça avance ?

Michael : J'ai testé le dispositif de sécurité, rien de ce côté là.

Sam : Comment tu comptes t'y prendre ?

Michael : Le meilleur angle d'attaque, c'est l'art. Des tableaux, ça ne passe pas aussi inaperçu que des bijoux. Je retrouve l'acheteur et comme ça je remonte jusqu'au commanditaire du vol.

Sam : Ah ouais ! Comment tu vas faire ça ?

Michael : Tu vas m'organiser un rendez-vous avec Barry.

Sam : Ça roule.

Michael (en voix-off) : Que vous soyez dealer, voleur, trafiquant d'armes où espion. Vous avez besoin d'une personne qui blanchi votre argent. Et c'est dans la rubrique criminelle des pages jaunes que vous trouverez la crème des blanchisseurs.

BARRY - LE BLANCHISSEUR

Michael (en voix-off) : L'avantage avec un blanchisseur que vous connaissez depuis longtemps, c'est qu'il répondra toujours à votre appel.

Barry : Ça fait plaisir de te voir. T'as des ennuis, il paraît ? J'suis désolé...

Michael : Ce n'est qu'une passade. Merci d'être venu Barry.

Barry : Ben, j'suis une société de service, si je peux aider. Alors ? T'as besoin de quoi ?

Michael : D'un marchant d'art.

Barry : Non, non, non, non, non. L'art est un mauvais placement, Michael. Non, le disque peut fonctionner partout. En plus, il suffit qu'une truffe balance une mauvaise critique et tu l'as où je pense. Rabats-toi sur les timbres. Joli, facile à transporter. Je te le dis, y a aucun risque. Je connais un gars spécialisé là-dedans, il se fait des couilles en or.

Michael : Écoute, Barry. Il faudrait que je trouve des tableaux qui soient issus du marché parrallèle.

Barry : Haha, des tableaux volés, non ? Je connais peut-être quelqu'un. Et pas de violence ?

Michael : Je ne toucherais pas à tes copains.

Barry : Hahaha, essaye de pas oublier qui t'a aidé quand ça allait mal. Moi ! Barry. Je t'ai tendu la main. Tu t'en souviendra ?

Michael : Je m'en souviendrais.

Barry : Hé, Diego ! Un café serré pour moi, bien fort !

Michael (en voulant rentrer chez soi) : Excusez-moi, pardon, là

Il ouvre la porte et voit un couple qui s'embrasse.

Michael : Hum... Hum...

Garçon : Excuse-nous, mec. On attendait Sugar et au lieu de se tourner les pouces...

Michael : Sugar ?

Garçon : Ouais, enfin bon. Je connais pas son vrai nom mais euh... Il habite là. C'est lui qui nous fourni d'habitude. Il a de la méchante exta. Attends, t'es le nouveau, c'est ça ?

Michael (en voix-off) : La drogue complique toutes types de situation. Que ce soit dans un champ de pavots en Afghanistan. Dans une plantation de Coca en Colombie où dans une ruelle à Miami. Ce n'est qu'une question de temps avant que quelqu'un commence à tirer.

Michael : Allez vous en !

Garçon : Hein ?

Michael : Maintenant !

Garçon : Tu viens ? On se tire !

Ils partent et ferme la porte derrière eux.

Le lendemain, Michael est endormi et son téléphone sonne.

Michael (au téléphone) : Je dors, m'man ! Qu'est-ce qu'il y a ?

Dan (au téléphone) : C'est pas ta maman !

Michael (au téléphone) : Dan ? Dan ? Salut, c'est cool. Je croyais que t'avais perdu mon numéro.

Dan (au téléphone) : Je viens de passer trois heures avec le FBI à discuter de ton petit cadeau. Ils se demandent bien pourquoi on m'a envoyé une putain de bombe sans un pet d'explosif.

DAN - LE GESTIONNAIRE

Michael (au téléphone) : Je voulais juste attirer ton attention. Maintenant, dis-moi ce que je fais là ?

Dan (au téléphone) : Aucune idée. Mise à pied, c'est top secret. Écoute, ce que j'en pense c'est que c'est n'importe quoi et j'ai aucun contrôle là-dessus.

Michael (au téléphone) : Dis-moi qui contacter et je débarque à Washington semer la pagaille.

Dan (au téléphone) : Ça, je te le déconseille, fortement, Michael ! Tu sais que le FBI te surveille où que tu ailles, tu les auras sur le dos.

Michael (au téléphone) : Enfin, pour quel raison ?

Dan (au téléphone) : Tout ce que je sais, c'est que celui qui a décidé ça te veux sur le carreau. Si tu quittes Miami, tu vas te grillé encore plus vite, je te parle d'une chasse à l'homme, de récompense, les flics adorent ça.

Michael (au téléphone) : T'inquiète pas va, j'ai l'habitude.

Dan (au téléphone) : De quoi tu me parles de la Bulgarie ? Là, c'est différent, ça va être les camions de télévisions qui vont débarqués sur la maison de ta mère. Les choses peuvent changer mais pour l'instant, profil bas. Joue la cool.

Michael (au téléphone) : Est-ce que je pourrais au moins voir mon dossier, s'il te plaît ? Tu peux faire ça pour moi !? Si je peux voir qui l'a rempli, peut-être que j'y verrais un peu plus clair.

Dan (au téléphone) : Je prends déjà des risques en t’appelant. Écoute, tu peux encore compter sur quelques gars. Mais si tu continues tes conneries, y aura plus personne.

Il raccroche et Michael est déçu...

A suivre...

 

Michael (en voix-off) : Quand on est agent secret, croiser des gens nouveaux c'est allé vers les complications. La plus part du temps, vous souhaitez éviter la personne qui justement, cherche à vous rencontrez.

Sugar : Ça gaz, mon frère ? T'es nouveau par ici ?

Michael : Ouais.

SUGAR - LE DEALEUR DE DROGUES

Sugar : Moi, c'est Sugar. Et je... J'ai entendu dire que t'avais fait chier mes amis, hier soir.

Michael : J'ai effectivement demandé à un de tes clients de dégager, ouais.

Sugar : C'est quoi ton problème ?

Michael : Mon problème, c'est que de bon matin un dealer de ton espèce m'empêche de faire ce que j'ai à faire.

Sugar (en lui bloquant le passage) : Oh, excuse-moi ! Je t'ai fait mal.

Michael (en voix-off) : Quelque soi votre niveau d’entraînement, une côte cassé, reste une côte cassé

Sugar : Commence pas à te battre si tu sais pas t'y prendre, mec.

Michael (en se défendant) : J'ai pas bien compris ? Si tu tentes quelque chose, il faudra pas venir te plaindre.

Sugar : C'est bon, j'ai compris ! Ça va, ça va ! Lâche-moi !

 Michael (en voix-off) : Et voilà, maintenant vous comprenez pourquoi les espions on du mal à se faire des amis.

 ***Générique***

Walter : Vous m'avez été fortement recommander, monsieur Westen. Que recherchez-vous ?

 WALTER - LE MARCHAND D'ART

Walter : Précisément.

Michael : Des peintres impressionnistes anglais. Sisley... Très jolie !

Walter : C'est assez rare, vous savez. Disons qu'en ce moment la tendance est plutôt à l'Orient des antiquités Irakiennes. Des icônes russes. Qui pour la plus part ne sont que de vulgaires contrefaçons. Par contre, j'ai quelques impressionnistes français.

Michael : La collection porte uniquement sur le groupe de Camden Town.

Walter : Passionnant ! J'aurais vraiment aimé vous faire ce plaisir. Vous savez, quelques pièces sont arrivés sur le marché il y a environ 6 mois. Il y avait un Sisley et de nombreux Clausens. Le type n'a jamais réussi à les vendre.

Michael : Ah oui ? Vous vous souvenez de son nom ?

Walter : Non, je n'ai pas une bonne mémoire. C'était un de ces investisseurs immobiliers qui envahissent la Floride. Les impressionnistes étaient bien de côtés sur les marchés il y a 15 ans. Il a fait le tour des marchands d'arts du coin en bras dans les prix et cela dans la plus grande des discrétions. Mais les gens parlent beaucoup...

Michael : Ah oui ? Et finalement ?

Walter : Et finalement, personne n'était intéressé. Pas à un tel prix. Je suis désolé, je n'ai pas été d'une grande aide mais...

Michael : Non, non, non, non, vous... Vous m'avez éclairé plus que vous ne le croyez.

Ils se regardent souriant. Michael touche à une art.

Walter : Si vous avez un faible pour l'art Gréco Romain, j'ai quelques statues de nues qui pourraient vous intéresser.

Michael rit.

Michael (en voix-off) : Je ne suis pas du genre à me cacher dans les buissons avec une cagoule sur la tête quand j'ai décidé de rentrer dans une maison par effraction. Si vous vous faites pincer alors que vous cherchez des preuves que quelqu'un a simulé un cambriolage, vous allez vous retrouvez dans une situation plutôt embarrassante. Vous devez avoir l'air d'un visiteur jusqu'au dernier moment. Si vous n'y arrivez pas, jouez carrément la gêne, ça marche aussi très bien ! Prenez une boisson ou un yaourt dans le frigo ! Si quelqu'un arrive, faites semblant d'être surpris et confondez-vous en excuses pour avoir pris ce yaourt. La crédulité n'est-elle pas le comble de la crédibilité ? Avant, pour ouvrir un bon vieux coffre fort, il fallait s'accrocher. Mais avec les nouvelles technologies, ouvrir ces petits joujoux est devenu un vrai jeu d'enfant. En général, personne ne pense à nettoyer le scanner après l'utilisation. C'est pour ça que neuf fois sur dix qui reste sur le lecteur optique, c'est une empreinte digitale.

Michael a ouvert le coffre. Il y trouve de l'argent et regarde dans les dossiers.Il prend des photos avec son téléphone.

Michael (en voix-off) : Les petits contrats, c'est pour les amateurs, mieux vaut les éviter. Bien sûr, contrairement aux gros coups, ils sont faciles à obtenir. Mais si vous y consacrez trop de temps, vous finirez ruiné, où mort. On l'a tous fait un jour où l'autre mais la tactique à adopter, c'est d'y mettre un terme rapidement, sans trop s'impliquer. Chose que j'ai parfois du mal à mettre en œuvre.

Il toque à la porte de Javier.

Michael : Javier ? Javier ?

Javier : Oh, pardon, vous avez faim, Michael ? On a des céréales dans le placard où bien des biscuits, des barres chocolatés...

Michael : Non merci, je n'ai besoin de rien. Il faut qu'on discute vous et moi.

Javier : Ah oui ? A quel propos ?

Michael : Eh bien, il semblerait de votre patron vous ai trahis. Il a fait cambriolé sa maison probablement par Vince. En résumé : Il touche l'assurance et c'est vous qui trinqué.

Javier : Monsieur Pyne ? Non, c'est impossible. C'est lui qui m'a innocenté.

Michael : Et alors ? C'est encore plus facile pour toucher l'assurance. Vous êtes un employé modèle. Il ne s'en aurait jamais douté. Regardez ça ! La moitié de ces investissements ne sont que du pipo. Il a payé un organisme de crédit qui a bien voulu signé tout ça. Il a emprunté en garantissant de futur bénéfices mais le marché à couler. Il perd beaucoup d'argent et l'art est tout ce qu'il lui reste. Sans l’indemnisation, l'assurance, il est ruiné.

Javier : Et moi dans l'histoire ?

Michael : Eh bien, vous avez le choix entre dix ans de prison, certains risques sinon quitter le pays y a prescription au bout de vingt ans. Où alors vous pouvez vous battre !

Javier : Me battre ?

Michael : Pyne ne veut surtout pas que ça s'ébruite. Et tant qu'on aura ce document on pourra faire pression.

Javier : D'accord mais alors moi ? Je fais quoi dans tout ça ?

Michael : Rien. Je m'en occupe. Restez en dehors de tout ça. Les gens sont capables du pire avec de tels sommes à clé.

Javier : Moi...

Michael : Effectivement, ce n'est pas ce qui importe. Qu'est-ce que vous en dites Javier ?

Javier : D'accord.

Michael : Dans ce cas, vous n'avez plus de travail. Je vais aller parler à Pyne. Je vous préviens : Ca risque de dégénérer.

David : Hé !

Il lui donne un dessin avec un bonhomme qui tire sur quelqu'un. 

Michael : T'as vraiment envie que je tire sur quelqu'un ?

Il acquiesce.

Une fille nage dans la piscine puis elle sort. Elle s'approche de Pyne qui déjeune avec Michael.

Fille (en lui déposant un baiser sur la joue ) : Ça va ?

Puis elle part.

Pyne : Alors monsieur Westen ? Que puis-je faire pour vous ?

Michael : Je venais simplement vous prévenir. Vous serez sûrement heureux d'apprendre que Javier n'a rien à voir avec le cambriolage.

Pyne : Vous avez parlé à police ?

Michael : Je ne crois pas que c'est ce que vous souhaitez. Jetez un œil là-dessus. Il semble que ces éléments nous conduisent tout droit vers d'autres suspects.

Pyne : D'où sortez-vous ça ?

Michael : Je l'ai trouvé... Au cours de mon enquête. Les flics aussi auraient pu le trouver si ils avaient arrêtés Javier. Et j'imagine que c'est quelque chose que vous voulez éviter. Bon, vous devez sûrement avoir des tas de choses à vous dire. Je connais le chemin. Ils font les mêmes pour homme ?

Ils se regardent et Pyne jette le dossier sur la table énervé.

Pyne : Mais qu'est-ce que t'as foutu ?

Vincent : Je ne comprends pas

Pyne : Fais ton boulot, bon dieu ! T'es payé pour t'occuper de ma sécurité !

Michael (en voix-off ) : Les puissants n'aiment pas se faire marcher sur les pieds. Vous ne pouvez absolument pas prévoir leurs réactions ni celles de leur garde du corps directement sortis des forces spéciales. Le faite est que le chantage, c'est un peu comme avoir un pitbull. Il peut vous protégez mais il peut aussi vous arrachez la main d'un coup de mâchoire. C'est pourquoi vous avez tout intérêt de savoir ce que pense ces gens là et pour ce fait, il faut ouvrir grand ses oreilles.

Vendeuse : Bonjour. Je peux vous aider ?

Michael : Oui. Euh... Il m'en faudrait deux comme celui-là et votre modèle le moins cher, celui-ci peut-être.

Vendeuse : Oh, le « Salut, mon cœur ». C'est pour votre fille ?

Michael : Non. Celui-là, le « Salut, mon cœur ». Ouais, ça ira.

Vendeuse : Oh !

Elle encaisse.

Michael (en voix-off) : Le problème avec les téléphones bon marchés, c'est qu'ils interceptent tous les bruits qui entourent. Vous entendez non seulement votre interlocuteur mais aussi tout ce qu'il se passe dans les cinq six mètres à la ronde. Ce qui est plutôt gênant pour se comprendre. Mais si vous fabriquer un dispositif d'écoute, ce genre d'appareil est parfait. Vous aurez aussi besoin de la batterie et du circuit électrique d'un meilleur téléphone. Assembler le tout et vous obtiendrez un excellent appareil d'écoute. C'est une astuce qu'on apprend quand le service de gestion de dépense réduit son budget matériel électronique.

Michael (en parlant au téléphone) : Salut, mon cœur.

Michael est sur le toit. Il teste son téléphone. Fiona est derrière.

Fiona : Hum, hum...

Michael se tourne en la pointant du doigt.

Fiona : C'est bon de savoir que j'arrive encore à te surprendre.

Michael : Toi, un de ces quatre, je vais te tuer par accident.

Fiona : Tu serais capable de me tuer, ça c'est vrai. Mais pas par accident. Je suppose que tes anciens supérieurs ne sont pas au courant que tu as ce petit jouet.

Michael : Touche pas à ça !

Fiona : Alors, c'est là que tu vis ?

Michael : Pour l'instant, oui. C'est pas cher grâce à dealer du dessous. Et le coin est plutôt sur. Enfin, c'est ce qu'il me semblait.

Fiona : 14 ans dans l'Iran. Je suis pas stupide à ce point ! Tu m'avais promis un dîner ! Invite-moi, qu'est-ce que t'attends ?

Michael : Tu sais que je ne partirais pas sans t'avoir invité.

Fiona : Non.

Michael : Alors, je vais te le prouver sur le champ. Tu viens !?

Fiona : C'était presque facile. Miami te rend plus beau.

Ils partent dîner.

Michael : Donc demain avec Sam, on va planquer le micro pour écouter ce cher Pyne. Fiona, j'aurais besoin d'un petit service.

Fiona : Je t'écoute.

Michael : J'ai besoin de quelqu'un pour le suivre. Une petite aide technique, tu comprends ?

Fiona : Bien sûr. Ce sera comme au bout vieux temps, n'est-ce pas ? Tu veux que je te disse ? Je trouve ça assez fun.

Michael : J'suis content que tu le prennes comme ça. Je n'ai pas eu de contrat aussi foireux depuis l’Afghanistan. Afghanistan. Au moins là-bas ma mère ne m’appelait pas 36 fois par jour ! Merci de lui avoir filé mon numéro !

Fiona : C'est normal. Tu t'es déjà demandé pourquoi tu étais aussi impopulaire ? C'est curieux qui t'es pas liquidé.

Michael : Je sais pas, je sers peut-être de leçon où d’avertissements. Peut-être qu'on veut me proposer un job mais qu'on veut d'abord me pousser à bout avant de me contacter, j'en sais rien. Ça peut être un tas de choses.

Fiona : Oui. Tu sais, je pense que ça te ferait du bien de t'installer quelque part et faire le point.

Michael : Pourquoi ? J'ai parcouru le monde entier pour fuir ces...

Fiona : C'est bien ce que je te dis ! Tu pourrais peut être avoir une relation normal si t'arrêtais de fuir tout le temps.

Michael : Écoute, Fiona. Y a quelques trucs que je sais bien faire. L'analyse tactique, le corps à corps, je me débrouille en cuisine. Mais les relations humaines, c'est pas mon truc. Ça ne la jamais été.

Fiona : Maintenant tant mieux. T'es à Miami. Trouve toi une petite chenette avec une belle paires de seins siliconés.

Michael : Euh... Elles me ré-pillent. Si ça peut te rassurer... Tu es celle qui se rapproche le plus de... mon idéal... Mais c'est encore assez flou, j'en sais rien.

Fiona : Les choses auraient pu marcher entre nous, Michael.

Michael : Tu braquais des banques pour l'Iran.

Fiona : Un espion n'est d'autre qu'un criminel payé par le gouvernement, trésor. Et moi, je n'ai pas deux agents fédéraux sur les talons qui me regardent mangé !

Michael : Trois ! Et de un. Et de deux. Et de trois, en blanc, très du bar.

Fiona : Bravo ! Tu veux qu'on les dégomme ?

Michael : Merci, j'ai assez de problème.

Fiona : Très bien. Encore un peu de saké, alors ?

Michael : Arrête ! Arrête, Fiona, s'il te plaît !

Fiona : J'entends pas !

Michael : Arrête !

Fiona et Michael sont sortis du restaurant. Ils sont maintenant en bas de chez Michael.

Fiona : J'peux pas coucher avec un mec qui travaille dans une banque. Oh, je peux pas !

Michael : Il est beau, riche et toi tu le plaques !

Fiona : Il n'a aucun sens tactique.

Elle l'embrasse

Fiona : Il ne savait pas tirer. Il ne savait pas combien y a de sorties dans un immeuble. Oh, tu te rends compte ? Tu m'as ensorcelée, Mike ! Michael.

Michael : Moi qui croyait qui croyait que c'était mon sourire.

Ils s'embrassent et on entend un bruit d'arme derrière.

Gars : Bougez pas ! Sugar veut que tu dégages !

Michael : Laisse la en dehors de ça !

Gars : La ferme !

Fiona : Il a raison, Michael. Tu la fermes, d'accord !? Je suis assez grande pour me défendre.

Elle lui met un coup de tête, prend son pistolet et l'assomme.

Fiona : Ça alors ! Ils sont vraiment pas fréquentables tes voisins !

Michael : Je sais, je sais.

Fiona : C'était cool.

Michael : Ouais.

Fiona : On monte ?

Michael : Attends, Fiona. J'ai... La violence c'est un préliminaire pour toi pas pour moi. Il faut... Il faut que je m'occupe de lui et que j'aille me coucher.

Fiona : Dors bien alors. On se voit demain.

Elle part.

Michael : Écoute, Fiona... Bon, ben voilà...

A l'hôtel, Sam dort. Michael le regarde.

Michael : Alors c'est ça ton nid d'amour ?

Sam : Comment t'es entré ?

Michael : J'ai fait sauté la serrure avec un bout de ficelle.

Sam : Oh, quel talent ! J'avais jamais vu un cambrioleur avec une bobine de fil. Y a quelque de bon, là dedans ?

Michael : C'est juste du café.

Sam : Du café ? Tu comptes pas satisfaire mon foi avec ça ?

Michael : On a du travail, j'te rappelle.

Sam : Du quoi ? Ce sera dangereux ?

Michael : Ça oui. Il sera question de planquer un micro dans la voiture de Pyne.

Sam : Fantastique ! Tu me ruines tous mes plans. Je voulais aller à la plage et retourner voir la petite qui n'arrête de me courir après.

Michael (en lui jetant un short) : En route, Casanova !

Sam : Je sais ce que tu te dis : « C'est sans comparaison avec la beauté des camps de réfugiés en Libye ». Mais on s'y fait.

Michael : Sans blague !

Sam : Plus que tu ne le crois. Il arrive à un moment que tu ne regrettes plus de manger des boîtes de converses froides à côté d'un Africain bourré qui tire de la pin avec sa mitraillette. Ah, j'oubliais ! Je dois passer un coup de fil à cette fille là, tu sais !?

Michael : Prend mon téléphone.

Sam : Non, non, attends, t'es dingue ! Autant mettre la tête dans un micro-onde ! Non, je te retrouve en bas.

Sam : Tu sais quoi ? A mon avis, ta mise à pied, ça serait pas arriver dans les années 80. Les règles, c'était les règles ! Ils avaient leurs cartes, ils avaient les nôtres. C'était pas si compliqué, on savait où on était. Maintenant, tout tourne autour de la... la religion, le pétrole, ça n'a plus aucun intérêt. Moi je crois que j'ai arrêté au bon moment, tu vois. Hé, une petite gorgé ?

Michael : Non, sans façon.

Le téléphone de Michael sonne.

Sam : C'est encore ta mère, c'est ça ?

Michael (en voyant Fiona sortir) : Ouais. La voilà ! Pyne va bientôt sortir.

Sam : Ah ! T'es sur que c'est une bonne idée de te remettre avec...

Michael : Non, Sam, je ne me suis pas remis avec elle ! Je lui ai simplement demandé d'assurer la partie tactique.

Sam : Ah, c'est comme ça qu'on dit ? « Assuré la partie tactique » ?

Michael : Oui ! Au faite, dis-moi, on peut compter sur ton chauffeur de taxi ?

Sam : Pierre ? Aucun soucis avec lui. Je lui ai promis 50 dollars pour qu'il me mette son point dans la figure. C'est tout ce qu'il a savoir.

Pyne sort avec son avocat. Michael observe tandis que les voitures klaxonnes. Vincent offre la portière de la voiture de Pyne.

Pyne : Je me fiche de vos excuses ! Vous êtes mon avocate oui où non ? Je vous paie assez cher alors maintenant sortez-moi de là !

Avocate : Euh... Bien sûr.

Une voiture freine brusquement. 

Sam : Tu l'as eu où ton permis ?

Pierre : Comment ça ? C'est toi qui m'a coupé la route !

Sam : Moi j't'ai coupé la route ? Et alors ça t'empêche de regarder ?

Pierre : Et mettre ton cligno, ça te pose un problème ça ?

Sam (en le poussant) : Oui, ça me pose un problème !

Vincent : Hé, hé, on se calme là !

Pierre le frappe et Sam tombe dans la voiture de Pyne. Sam en profite pour poser le téléphone.

 Pierre : Ça va, j'ai compris !

Sam : J'en ai pas fini avec toi, mec ! Ca va pas s'arrêter là, c'est moi qui te le dit !

Pierre : Je m'en fous ! J'ai ta plaque, connard !

Sam : Non, mais tu crois m’impressionner ? 

Michael et Sam sont dans une chambre d'hôtel. Il écoute la conversation de Pyne grâce au téléphone.

Pyne : Ce salaud sort de nulle part. Il réussi à entrer chez moi, braque mon coffre et vous n'êtes pas foutu de me dire qui c'est !?

Sam : Haha ! Et voilà, Michael. T'es là depuis une semaine et tu te fais déjà plein d'amis.

Michael : Il a l'air du genre coriace.

Sam : Plus personne fortunes mordent quand tu les tiens par la queue.

Michael : Appelle-moi si il sort de chez lui. Le micro à 24 heures d’autonomie. Il se déclenche à la voix donc tu entendras un « bip ».

Sam : Hum, je sais ce que j'ai à faire. Je suis au courant.

Michael téléphone à une cabinet téléphonique. Il parle une langue étrangère.

Michael : Enerique, c'est ton ami, à Madrid. Tu me remets ? J'ai peut-être un boulot pour toi.

Enerique : Hé, Niget ! L'homme le moins populaire de Miami.

Michael : Merci d'être venu, Enerique.

Enerique : Alors, qu'est-ce que je peux faire pour toi ?

Michael : J'aurais besoin du document original de ma mise à pied. Avec le nom de la personne qui l'a émit.

Enerique : Rien que ça ? Un document pareil, tu sais combien ça vaut ?

Michael lui tend de l'argent. Enerique met ses lunettes de soleil.

Michael : Le reste viendra ensuite. Quand tu auras le document, réserve une table à 10 heures au café Carlito. Le nombre de personnes avec toi sera l'heure à laquelle on se retrouve ici.

Enerique : Hasta Luego !

Michael (au téléphone) : Sam, dis-moi tout.

Sam (au téléphone) : Tu vas adorer ! Pyne est en train d’appeler tout ces potes des forces spéciales pour essayer de savoir qui tu es.

Michael (au téléphone) : Héhé, je lui souhaite bien du courage, je ne le sais pas moi-même.

Sam (au téléphone) : Je vais l'envoyer sur deux, trois fausses pistes. Il va comprendre !

Michael (au téléphone) : Ok, continue comme ça. J'ai quelques petits travaux pratiques à faire. Je rentre à la maison.

Michael (en voix-off) : Si quelqu'un vous menace en vous envoyant un type armé, vous devez vous attendre à ce que les choses empirent. Et que ça vous plaise où non, vous devez y remédier. Si cela implique de se débarrasser du dealer d'à côté, j'échange sans hésiter mon revoler contre de la petite cocaïne. Les armes à feu, ça rend idiot. Mieux vaut régler ce genre d'affaires à coup de ruban adhésif. Utiliser intelligemment, c'est une arme redoutable. Tout voyou qui se respecte à une porte blindé.

Sugar : Qui est là ?

Michael : Salut, c'est le voisin du dessus.

Michael (en voix-off) : Mais il oublie généralement que les murs, eux sont en plâtre. Avec un peu de chance, vous le touchez du premier coup. Sinon du second.

Sugar hurle.

Sugar : Approche, connard !

Michael (en voix-off) : Maintenant, il est à terre et il attend que vous passiez par la porte d'entrée.

Sugar : Approche, pourriture !

Michael (en voix-off) : Donc, évidemment, vous ne passez pas par la porte d'entrée.

Sugar : Bouge, je t'attends !

Micheal : Ne bouge pas !

Sugar : Et merde !

Michael lui prend son arme.

Michael : Je vais te dire un truc. Dans la vie, y a des moments où il faut savoir passer à autre chose, tu comprends ? Et là, c'est à toi que ça arrive. T'as 20 minutes pour disparaître, pas une de plus ! Est-ce que c'est clair ?

Sugar : Ouais, ouais !

Michael : Bon, la blessure n'est pas très grave, tu désinfecteras avec ça. Tu mets cette bande autour de ton genou et tu files à l’hôpital, si tu ne veux pas botter toute ta vie.

Sugar : Ok !

Michael : Mais si t'es encore là quand je reviens, tu vas regretter d'être née. Je me suis bien fait comprendre ?

Il part et Sugar ferme la porte avec son pied puis il hurle.

Michael est chez lui et il essaye de dormir. Son téléphone sonne.

Michael (au téléphone) : M'man, il est deux heures du matin. Qu'est-ce que tu veux encore ?

Madeline (au téléphone) : T'es avec des gens là ?

Michael (au téléphone) : Non, j'suis avec personne, maman. J'essaie juste de dor... Bon, laisse tomber.

Madeline (au téléphone) : Tu as mes médicaments ?

Michael (au téléphone) : Je suis allé à la pharmacie.

Madeline (au téléphone) : Oui. Tu peux mes les apporter ?

Michael (au téléphone) : Ça peut attendre demain ?

Madeline (au téléphone) : Tu crois ? Ce sera pas trop tard ?

Michael (au téléphone) : Je prends le risque.

Madeline (au téléphone) : Oui, mais...

Michael (au téléphone) : Bonne nuit !

Madeline (au téléphone) : Mais attends...

Michael (au téléphone) : Je vais raccrocher, maman !

Madeline (au téléphone) : Mike... Bonne nuit. Bonne nuit.

Michael (au téléphone) : Toi aussi.

Madeline (au téléphone) : Bonne nuit.

Michael (en voix-off) Les personnes issues d'une famille heureuse ne deviennent pas espions. Une enfance traumatisante est le meilleur atout d'un agent secret. Vous n'avez confiance en personne, vous êtes habitué aux coups bas et vous n'avez jamais le mal du pays.

Madeline : Je crois que j'ai ce parasite là.

Michael : Non, tu n'as aucun parasite.

Madeline : Ces médicaments ne marchent pas. Et dès que ça...

Michael : Ces comprimés sont faits pour que tu cesses de t’inquiéter sans arrêt.

Madeline : Bien sûr, le médecin et toi, vous me croyez cinglé ! C'est le genre à me laisser crever là avec ce parasite. Tout ça parce que je n'ai pas un rond.

Michael : Écoute, pour l'instant, est-ce que tu pourrais essayer ce traitement ?

Madeline : J'ai mis l'arbre de Noël.

Michael : Hum, j'ai vu.

Madeline : Et ton frère ? T'es passé le voir ? Parce que... J'avais pensé que peut-être on serait ensemble pour Noël. Mais il ne me répond pas.

Michael : La dernière fois que je l'ai vu, j'ai pris le potin en pleine figure. Je me demande bien ce qui peut te faire penser que moi, j'arriverais à le persuader de venir.

Madeline : Mais souviens-toi, quand tu avais six ans. Quand ton père t'avait enfermé le soir où tu voulais regarder « La guerre des étoiles ». T'avais arracher les laques du plancher pour t'échapper par les conduits de chauffages. Depuis quand n'es-tu plus capable de... d'obtenir ce dont ce que tu as envie ? Hein, Michael ? Fais le pour moi, je t'en prie.

Michael (en voix-off) : Trente ans de karaté, des missions à haut risque sur les cinq continents, une connaissance précise de toutes les armes possibles et imaginables, mais je n'ai jamais réussi à me défendre face à ma mère en pleurs.

Michael : M'man, je... Non, non, c'est trop de me demander de lui parler parce que...

Le téléphone de Michael sonne.

Michael : Excuse-moi.

Michael (au téléphone) : Ouais, Sam ?

Sam (au téléphone) : Y a de l'eau dans le gaz, Mike !

Michael (au téléphone) : Qu'est-ce qui se passe ?

Sam (au téléphone) : On dirait que Pyne a aussi décidé de faire pression. Écoute ça !

Pyne (sur l'enregistrement) : Vincent, tu vas aller là-bas et kidnapper le petit. Je ne vois pas d'autres solutions. C'est le seul moyen de faire entendre raison à Javier.

Michael (au téléphone) : Non, pas l'gosse !

Sam (au téléphone) : Pyne s'est débrouillé pour que Javier sorte de chez lui et il a demandé à son avocat d'organiser un rendez-vous bidon. Le petit est tout seul et Vince est en route.

Michael (au téléphone) : Ça fait longtemps ?

Sam (au téléphone) : Non, je t'ai appelé tout de suite.

Michael : M'man ? Elle est où la boîte à outil ?

Madeline : Hein ?

Michael : Où est la boîte à outil ? Où sont les outils ?

Madeline : Oh, je... je..., eh bien, je sais pas, je crois que ton père les rangeaient dans le garage et... Michael ! Michael !

Michael court dans le garage et cherche les outils. Ensuite, il court sur la route. Il fait signe à une voiture de s'arrêter.

Conducteur : T'es malade où quoi ? Un pas de plus et je t'écrasais !

Michael : Bouge !

Conducteur : Vas-y, mec !

Michael : Change de place, compris ?

Conducteur : Prends la caisse mais me tue pas !

Michael : T'inquiète, je vais pas te tuer. Je vais braquer ta caisse. J'ai juste besoin d'une voiture puissante et sans airbags.

Conducteur : Tu... Quoi ? Où est-ce qu'on va comme ça, mec ?

Michael : A la little havana.

Conducteur : A la little havana ? Mais tu sais quoi ? Laisse-moi au carrefour. Je vais faire comme si je t'avais jamais vu.

Micheal : Désolé mais j'ai vraiment pas le temps de te déposer.

Conducteur : Fais gaffe à la caisse, putain !

Michael : Ah, il va falloir que tu me répares ça, c'est très agaçant.

Vincent est en voiture. Il s'arrête à un stop, regarde sa note et Michael passe.

Michael : J'ai une affaire à régler sur

Conducteur : Ah ouais ? Et qu'est-ce que tu veux que j'y fasse ? Hé, doucement, tu vas trop vite ! Ralentis !

Micheal : Arrête de flipper, c'est presque fini.

Conducteur : T'entends quoi par « presque » ? Olala ! Hé, tu sais que c'est blindé de flic dans le coin, mec.

Michael : Maintenant, accroche-toi bien à ton siège !

Conducteur : Pourquoi je devrais m'accrocher ? A cause de quoi ?

Michael : A cause de CA !

Le conducteur hurle et Michael rentre dans la voiture de Vince. Michael sort de la voiture, prend ses outils et vérifie si la portière de la voiture de Vince est fermé. Elle l'est.

Conducteur : Putain ! Mais regarde ma caisse ? Oh non, pas ma caisse, non !

Michael (en voix-off) : Les airbags sauvent tous les jours des centaines de vies. Mais ils vous mettent KO suffisamment longtemps pour que vous vous retrouviez les mains attachés au volant.

Conducteur : Oh, comment je vais faire ? Je venais de changer la distruibution en plus. (Michael prend la montre de Vince). P'tin, tu t'es pris pour qui ? James Bond où quoi ?

Michael : Pour la course, tiens, sers-toi ! Tu devrais avoir de quoi couvrir les frais de réparation avec sa montre. Et ta place, je filerais ! Les flics vont pas tarder !

Michael court.

Conducteur : D'accord, comment je rentre moi ?

Michael frappe fortement chez Javier. David lui ouvre.

David : Quoi de neuf ?

Michael : Euh...

Michael l'a emmené chez lui.

Michael (au téléphone) : Oui, il va bien. Vous avez quelque part où aller ? Bien. Vous venez le chercher ? Parfait ! David, ton père arrive. Vous allez rester chez ta tante quelques temps.

David : C'est ici que vous habitez ?

Michael : Hum... D'habitude, je vis dans des hôtels quatre étoiles mais... En ce moment, j'ai pas beaucoup de... D'affaires. Si tu as faim, il doit y avoir un yaourt au pamplemousse dans le réfrigérateur. Dis-moi, cet œil au beurre noir. Il vient d'où ?

David : C'est les garçons à l'école.

Michael : Pourquoi ça ?

David : J'en sais rien. Ils ont pas forcément besoin d'une raison. La dernière fois, ils m'ont rackettés mes nouvelles chaussures. Et la fois d'avant, c'était juste... comme ça.

Michael : Combien ils étaient ? C'était un groupe ? Où un seul à la fois ? Tactiquement, c'est essentiel.

David : C'est un groupe. Quand je suis seul, ils me chopent dans un coin et ils se mettent à me cogner, c'est clair ?

Michael : Ouais.

David pleure.

Michael : Tu pleures ?

Il fait « non » de la tête.

Michael : C'est vrai ? Pourtant, on dirait. Arrête, tu veux ! Allez, ne pleure pas. Il faut que tu sois fort, David. Allez ! Tu veux que je te disse ? Il faut que tu acceptes la défaite pour apprendre à gagner. Tiens, regarde ça ! Malgré ma ceinture noire de karaté. Je me suis fait tabassé à coup de pied. Donc, tu n'as pas à avoir honte devant moi, d'accord ? Je m'en suis pris des raclés, tu sais. Mais j'en ai foutu quelques-unes aussi. Tu veux que ça s'arrête ?

David : Ben... Ouais.

Michael : Bien. La clé pour vaincre un groupe, c'est de faire tomber son leader. C'est une technique d'intimidation. Si tu le démolis, les autres te laisseront tranquilles. Ça marche aussi avec les commandos militaires. Quand j'étais en Afghanistan... Lai... Laisse tomber ! Euh... C'est quoi son nom ?

David : Il s'appelle Jake.

Michael : Jake ? Je vais te pousser, d'accord ? Et toi, tu vas te laisser tomber en te mettant en boule. Comme si t'avais peur. Protège-toi. Rien ne doit dépasser. Bien. Là, il va avancer et se moquer de toi. Garde les coudes bien serrés. Il va te mettre des coups de pieds et toi, tu protèges ta foie, ta rate et là, tu vas te relever d'un coup. Et avec ta tête, tu me frappes au menton, allez, vas-y ! (Il le frappe). Woo, j'suis sonné. Maintenant, serre le point. Un, deux, trois, quatre et cinq. Voilà. Tu verrouilles et tu frappes. Frappe ! Frappe ! Frappe ! Hou ! Haha, fantastique !

Sam marche dans la rue. Michael est derrière. Sam entre dans un café et salue les agents du FBI.

Sam : Les gars, je peux pas vous dire mieux. On a fait ce boulot et c'est tout. C'était du...

Agent Harris : Et vous pensez qu'un comique piégé, ça mérite pas qu'on s’inquiète ?

Sam : Les gars, il avait juste besoin d'une réponse.

Agent Lane : On est pas ici pour boire des bières.

Michael : Salut les gars. C'est de moi qu'on cause ? Je peux avoir un café ?

Sam : Ah !

Michael : Sam.

Sam : Salut, Mike.

Michael : Tu me présentes pas à tes potes du FBI ?

Agent Harris : FBI ? Tu te fais des idées.

Michael : La voiture grise garé devant à une plaque du gouvernement. Vous portez tous les deux une arme et des mocassins. Vous êtes des fédéraux. Ces types sont des fédéraux !

Sam : Michael, arrête ! Écoute, ce sont eux qui m'ont branché, je voulais te rendre service.

Michael : Ne me raconte pas d'histoires, Sam. J'ai deux associés connus à Miami qui sont toi et Lucy et étonnamment, vous êtes tous les deux disposer à m'aider !? Arrête, je connais la musique. J'ai été de l'autre côté. Vous vous rappelez ? Bien. Je suis Michael Westen. Et vous êtes ?

Agent Harris : Agent Harris et Agent Lane (en montrant son collège d’à côté).

Michael : Est-ce que vous savez seulement pourquoi vous me suivez ? Parce que...

Agent Harris : Je l'ignore et ça m'est égal. Faut taper plus haut.

Michael : Dans ce cas, faut appeler votre boss. Peut-être qu'il daignera...

Agent Harris : On a des ordres ! Les ordres sont de ne pas vous perdre.

Michael : Transmettez-lui le message ! Vous allez lui dire...

Agent Harris : Désolé. Moi, j'ai un message pour vous. Faut jamais se croire trop... protéger. Vous avez des amis, une famille.

Michael : Serait-ce une menace, agent Harris ?

Agent Harris : Sans plus rien du tout. Le café est pour moi.

Ils partent...

Sam : Mike. C'est de ma retraite dont on parle.

Michael : Sam, Sam...

Sam : Écoute, ils disent que c'est mieux pour toi, que tu peux faire absolument tout ce que tu veux. Du moment que tu restes dans leur champ de vision.

Michael : Tu sais bien que ces gars là ne jouent pas à la dînette.

Sam : Alors là Mike, je ne sais pas quoi te dire.

Michael : Si je ne supportais pas d'être vendu par un ami. Je ne serais plus dans le métier. Veux-tu que je te disse ? Je préfère que ce soit un ami plutôt que quelqu'un que je ne connais pas. Et tu veux que je te disse aussi ? Un ami, leur dirait juste ce qu'il faut... pour les balader et me laisser mener ma barque.

Sam : Oui, bien sûr, Mike, absolument.

Michael : Bon. Bien. Faut que j'y aille. J'ai du pain sur la planche.

Sam : Tu veux que je vienne ? C'est la moindre des choses.

Michael : Non, t'inquiète.

Sam : Bonne chance, Mike.

Michael (en voix-off) : « Quand on travaille en solo, il faut savoir préparer le terrain et jouer à domicile présente un énorme avantage, celui d'organiser les choses à sa manière. Comme on ne sait jamais ce qu'il peut se passer, il vaut mieux se préparer au pire. La plupart du temps, les truands s'imaginent que vous les attendez bien sagement sans rien faire comme si c'était dans l'ordre naturel des choses. »

Le téléphone sonne.

Michael (au téléphone) : Allô ? Allô ? Qui est-ce ?

Vince : Il est là.

Vincent et Pyne sortent de la voiture. Vince défonce la porte.

Michael : Vous ici ?

Vince : Où est-t il ?

Michael : Euh... Javier ? Il est sorti. Écoutez, il faut qu'on parle.

Vince : Tu crois peut-être que je rigole ? Où est-t il ?
Michael : Il est sorti, d'accord ? Tout ce que vous avez à lui dire, vous pouvez me le dire.

Pyne : La plaisanterie a assez durée, monsieur Westen. J'ignore comment vous avez ouvert ce coffre. Mais que les choses soient claires : Je ne me laisserais pas intimidé.

Michael : Moi non plus, à vrai dire. Dis donc, Vince, ça va pas être facile de m'exploser la cervelle si t'as laissé ton cran de sûreté. (Il l’assomme). Ah, ben, non, tu l'avais pas laissé, c'est bizarre, non ?

Ils se battent et des bruits de coup de feu règnent dans la pièce. Pyne se baisse. Il prend l'arme de Vince.

Pyne : Vince, qu'est-ce qu'il se passe ?

Il tire et il touche Vince à cause de la lumière qui le gène. Michael envoie Vince sur Pyne. Puis Pyne se retrouve attaché à la chaise. Michael à l'arme dans ses mains pendant que Vince souffre sur le canapé.

Michael (en voix-off) : Si vous comptez laisser des empreintes sur une arme, la mettre dans la main de quelqu'un ne suffit pas. N'importe quel bon avocat pourrait expliquer la présence d'empreintes. Mais essayer de justifier des empreintes sur le mécanisme interne...

Pyne : Mais qui ? Qui a... ?

Michael : Vous voulez dire qui a tiré ?

Pyne : Nous avons un invité surprise. Oh, regardez qui se cachait derrière le sapin. Héhé ! Un 357 magnum chargé à blanc et scotcher à une fusée de détresse. Ça le fait, non ?

Vince : Ah, je dois aller à l'hôpital !

Michael : T'as une seconde ? On cause là ! Vous venez de tirer sur votre garde du corps, monsieur Pyne. Et ceci... Hoho. Ceci n'est pas une preuve, non. Ceci le fantasme de tous les types de la crime, hum...

Pyne : D'accord, qu'est-ce que vous voulez ?

Michael : Un instant, je vous prie. J'ai gardé le meilleur pour la fin.

Pyne (sur l'enregistrement) : Vincent, tu vas aller là-bas et kidnapper le petit. Je ne vois pas d'autres solutions.

Michael : Ça, c'est vous en train de prévoir un kidnapping. Vous risquez gros. Vu votre âge, au moins jusqu'à la fin de votre vie.

Pyne : Dites-moi ce que vous voulez !

Michael : Que Vince reconnaisse le cambriolage. Pour Javier, le montant de cinq années de payes avec aussi une couverture maladie et soin dentaire, c'est important. Et surtout la garantie qui vous ne reviendra jamais. Et comme c'est Noël, voyons... une bourse d'étude pour David. Qu'est-ce que vous dites de ça ?

Pyne : Et... et... Et les documents ? Les informations financières.

Michael : Vous devez d'abord faire vos preuves. Parce que je vous surveillerais.

Pyne : Oui, bon.

Michael : Bien. Mieux vaut ne pas traîner ici où ce petit joujou deviendra l'arme du crime si Vince ne va pas à l’hôpital.

Sur la plage, Michael est avec Javier.

Michael : J'ai fait le ménage chez vous mais il va falloir remplacer le tapis. En tout cas, plus personne ne viendra vous importuner. Soyez en sûr.

Javier : Merci beaucoup ! Je... Je ne sais pas comment vous le dire mais...

Michael : C'est pas la peine.

Ils se serrent la main et Michael part. Devant l'école, Michael boit un café tout en regardant David se battre avec des garçons. Il met en œuvre ce que Michael lui a appris.

Michael (en voix-off) : Quand vous travaillez dans les renseignements vous finissez par en connaître un rayon sur la géostratégie, la politique, la guerre, l'argent. Mais votre sens des relations humaines, lui, diminue.

Michael frappe à la fenêtre de la voiture des agents du FBI. L'agent Lane lui ouvre la fenêtre.

Agent Lane : Quoi ?

Michael : Vous me prêtez vos jumelles ?

Agent Lane : Euh...

Michael : Allez, je sais que vous en avez et c'est pour moi qu'elle serve. Comme je suis là, vous pouvez me les prêter, non ? (Il regarde David derrière lui). S'il vous plaît !

Les deux agents du FBI se regardent et l'agent Lane lui passe les jumelles.

Michael (en voix-off) : En tant qu'espion, peut importe si vous aidez des rebelles à renverser un dictateur où que vous donniez des tuyaux à un écolier pour qu'il se défende. Rien n'est plus réjouissant que de voir le David donné une bonne leçon au grand Goliath qui le persécutait quelques jours plut tôt.

Sur le pont, Enerique rejoint Michael qui l'attend.

Michael : Tu as quelque chose pour moi ?

Enerique : Voici ce que tu m'as demandé. Mais d'abord, on va devoir parler argent. Ça a été plus difficile que prévu.

Michael : Ah ouais ?

Enerique : Ah, tu sais comment ils sont... ?

Michael : Combien ?

Enerique : 1 800 dollars !

Michael : 1 8... dollars ? Attends, tu rigoles ? C'est exactement ce que j'ai dans la poche. Tu peux me dire comment tu en es arrivé à cette somme, Enerique ?

Enerique : Non. Bon, tu le veux ce tuyau ?

Michael lui donne l'argent et Niget l'enveloppe puis il s'en va. Il regarde le document dans enveloppe et voit que c'est inscrit en rouge « Confidentiel ».

Michael : Euh... Enerique, attends, ça m'explique rien ! Qui l'a émis ? Enerique, Enerique ! Je t'ai payé pour ça ! Qu'est-ce que t'as vu ? Ennerique ! Qui t'as donné ça ?

Il lui lève son chapeau.

Michael monte les escaliers de son appartement et découvre que sa porte est ouverte.

Michael (en voix-off) : Il n'y a rien de pire pour un espion de savoir qu'il est manipulé. Que quelqu'un l'observe et tire les ficelles.

Il entre chez lui, enlève ses lunettes et découvre un tas de photos de lui étendues sur le sol.

Michael (en voix-off) : Mais qui ? Sûrement pas un type de la CIA coincé derrière un bureau. Non, c'est quelqu'un qui a bien plus de style. C'est pas un fédéral non plus, ils sont pas aussi inventif et surtout ils ne se surveillent jamais entre eux. C'est quelqu'un qui sait parfaitement ce qu'il fait. Quelqu'un qui a un message à faire passer. « Bienvenue à Miami ».

Michael court sur le toit de son appartement et il observe... Son téléphone sonne.

Michael (au téléphone) : Allo ?

Madeline (au téléphone) : Michael !? Je voulais te demander... Tu sais pour l'ordonnance... Michael ? Michael ?

Michael (au téléphone) : Dis-moi maman, j'ai réfléchi. Tu pourrais me donner l'adresse de Nate ? Je voudrais lui rendre visite.

Madeline (au téléphone) : Tu restes ici ?

Michael (au téléphone) : Eh bien, je pense que finalement, je vais peut-être passé Noël ici.

Il raccroche.

MICHAEL WESTEN - A LOUER

Kikavu ?

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faith 
13.05.2023 vers 05h

Spyfafa 
20.06.2021 vers 08h

Profilage 
20.06.2020 vers 23h

stephane25 
05.02.2018 vers 20h

london246 
13.11.2016 vers 00h

Locksley 
15.08.2016 vers 13h

Derniers commentaires

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Locksley  (18.07.2021 à 16:10)

L'action est au rendez-vous, l'intrigue fil rouge est en place et les personnages sont présentés. Mention spéciale pour les répliques en voix off de Michael Westen. 

Contributeurs

Merci aux 3 rédacteurs qui ont contribué à la rédaction de cette fiche épisode

kateanddin 
leila36 
Locksley 
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lolhawaii, 16.03.2024 à 21:34

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